
Tom Hanks s’est imposé comme l’un des acteurs les plus polyvalents et appréciés d’Hollywood, construisant une carrière exceptionnelle qui s’étend sur plus de quatre décennies. De ses débuts dans des comédies légères jusqu’à ses rôles dramatiques les plus poignants, en passant par des collaborations avec les plus grands réalisateurs, sa filmographie constitue un véritable panorama du cinéma américain contemporain. Deux fois oscarisé, Hanks a su traverser les époques en conservant une popularité intacte et une crédibilité artistique rare. À travers ses choix de rôles, l’acteur a développé une signature reconnaissable entre toutes : celle d’un homme ordinaire confronté à des circonstances extraordinaires. Sa capacité à incarner l’Américain moyen tout en insufflant profondeur et nuance à chacun de ses personnages a fait de lui une véritable institution culturelle, dont la filmographie mérite d’être explorée dans toute sa richesse.
L’histoire de Tom Hanks à Hollywood commence véritablement au début des années 80, une période charnière qui voit cet acteur encore méconnu se frayer un chemin dans l’industrie du divertissement. Ses premières apparitions remarquées se font à la télévision, notamment dans la série Bosom Buddies (1980-1982), où il incarne Kip Wilson, un jeune homme qui se travestit pour vivre dans une résidence réservée aux femmes. Cette sitcom, bien que n’ayant duré que deux saisons, permet à Hanks de mettre en valeur son talent comique et sa capacité à incarner des personnages attachants.
C’est cependant avec le film Splash (1984), produit par Touchstone Pictures (une filiale de Disney), que Tom Hanks connaît son premier véritable succès au cinéma. Dans cette comédie romantique dirigée par Ron Howard, il joue Allen Bauer, un homme qui tombe amoureux d’une sirène incarnée par Daryl Hannah. Le film remporte un succès commercial considérable et établit Hanks comme un acteur capable de porter une comédie grand public. Sa performance naturelle et son charme décontracté séduisent aussi bien le public que la critique.
La fin des années 80 voit Tom Hanks enchaîner plusieurs comédies qui renforcent son statut de valeur montante à Hollywood. Parmi celles-ci, Le Palace en folie (1984) où il incarne un futur marié organisant une soirée de débauche avant son mariage, et Une Baraque à tout casser (1986), dans lequel il forme un duo comique avec Shelley Long. Ces films, bien qu’inégaux en termes de succès critique, permettent à Hanks de perfectionner son timing comique et d’affirmer sa présence à l’écran.
L’année 1988 marque un tournant dans la carrière de Tom Hanks avec le film Big, réalisé par Penny Marshall. Dans ce film produit par 20th Century Fox, il incarne Josh Baskin, un garçon de 12 ans qui se retrouve soudainement dans le corps d’un adulte suite à un vœu exaucé par une machine de fête foraine. Sa performance remarquable, mêlant innocence enfantine et vulnérabilité adulte, lui vaut sa première nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur. Big démontre non seulement son talent comique, mais aussi sa capacité à apporter une profondeur émotionnelle à ses personnages.
| Film | Année | Réalisateur | Studio | Rôle |
|---|---|---|---|---|
| Noces Sanglantes | 1980 | Armand Mastroianni | Columbia Pictures | Elliot |
| Splash | 1984 | Ron Howard | Touchstone (Disney) | Allen Bauer |
| L’Homme à la chaussure rouge | 1985 | Stan Dragoti | 20th Century Fox | Richard |
| Big | 1988 | Penny Marshall | 20th Century Fox | Josh Baskin |
| Turner & Hooch | 1989 | Roger Spottiswoode | Touchstone (Disney) | Detective Scott Turner |
À la fin des années 80, Tom Hanks s’essaie également à des genres différents. Avec Turner & Hooch (1989), il explore la comédie policière en incarnant un détective méticuleux contraint de faire équipe avec un chien baveux et indiscipliné. Ce film, bien qu’imparfait, montre sa capacité à partager l’écran avec un partenaire improbable et sa volonté de sortir de sa zone de confort.
Cette première décennie à Hollywood est également marquée par des choix de carrière pas toujours judicieux, comme Le Bûcher des vanités (1990) de Brian De Palma, adaptation du roman de Tom Wolfe qui s’avère être un échec critique et commercial. Cependant, ces erreurs de parcours n’entament pas la progression de sa carrière, qui est sur le point de connaître une ascension fulgurante dans les années 90.

Les années 90 représentent l’âge d’or de la carrière de Tom Hanks, une décennie durant laquelle l’acteur connaît une ascension spectaculaire, passant du statut de comédien apprécié à celui de véritable star internationale. Cette période est marquée par une série de collaborations prestigieuses et des choix de rôles audacieux qui lui valent une reconnaissance unanime de la critique et du public.
L’année 1993 marque un tournant décisif avec le film Philadelphia, réalisé par Jonathan Demme et produit par TriStar Pictures (filiale de Sony Pictures). Dans ce drame poignant, Hanks incarne Andrew Beckett, un avocat atteint du SIDA qui poursuit son ancien cabinet pour licenciement abusif. Sa performance bouleversante, dépouillée de tout artifice, témoigne d’une transformation physique impressionnante et d’une profondeur émotionnelle inédite dans sa carrière. Ce rôle courageux, à une époque où Hollywood abordait rarement le sujet du SIDA, lui vaut son premier Oscar du meilleur acteur et établit sa crédibilité en tant qu’acteur dramatique de premier plan.
La même année, Tom Hanks confirme sa polyvalence avec la comédie romantique Nuits blanches à Seattle, réalisée par Nora Ephron. Aux côtés de Meg Ryan, il incarne Sam Baldwin, un veuf qui trouve l’amour grâce à l’intervention de son jeune fils. Ce film, produit par TriStar Pictures, rencontre un immense succès commercial et consolide l’image de Hanks comme le “nice guy” d’Hollywood, capable d’incarner des personnages profondément humains auxquels le public s’identifie facilement.
L’année 1994 représente l’apogée de cette décennie dorée avec Forrest Gump, réalisé par Robert Zemeckis et produit par Paramount Pictures. Dans ce film devenu culte, Hanks incarne un homme simple d’esprit qui traverse les moments clés de l’histoire américaine de la seconde moitié du XXe siècle. Sa performance exceptionnelle, mêlant naïveté touchante et profondeur insoupçonnée, lui vaut un deuxième Oscar consécutif du meilleur acteur, un exploit rarissime dans l’histoire d’Hollywood. Forrest Gump devient non seulement un phénomène culturel, mais aussi l’un des rôles les plus emblématiques de sa carrière.
| Film | Année | Récompenses majeures | Studio | Box-office mondial |
|---|---|---|---|---|
| Philadelphia | 1993 | Oscar du meilleur acteur | TriStar (Sony Pictures) | 206 millions $ |
| Forrest Gump | 1994 | Oscar du meilleur acteur | Paramount Pictures | 678 millions $ |
| Apollo 13 | 1995 | Nomination aux Screen Actors Guild Awards | Universal Pictures | 355 millions $ |
| Il faut sauver le soldat Ryan | 1998 | Nomination à l’Oscar du meilleur acteur | DreamWorks Pictures/Paramount | 482 millions $ |
| Vous avez un message | 1998 | Nomination aux American Comedy Awards | Warner Bros. | 250 millions $ |
La deuxième moitié des années 90 voit Tom Hanks consolider son statut de star incontournable à travers des collaborations avec les plus grands réalisateurs d’Hollywood. En 1995, il retrouve Ron Howard pour Apollo 13, produit par Universal Pictures, où il incarne l’astronaute Jim Lovell dans ce drame spatial basé sur des événements réels. Sa performance, tout en retenue et en authenticité, contribue largement au succès critique et commercial du film.
L’année 1995 marque également le début d’une collaboration fructueuse avec les studios d’animation Pixar (Disney) pour le film Toy Story, où il prête sa voix au personnage de Woody, un cow-boy jouet. Ce rôle, qu’il reprendra dans plusieurs suites au fil des années, démontre sa capacité à transmettre des émotions complexes à travers sa seule voix et élargit encore son audience auprès du jeune public.
En 1998, Tom Hanks s’associe à Steven Spielberg pour la première fois dans Il faut sauver le soldat Ryan, une production DreamWorks Pictures et Paramount Pictures. Dans ce film de guerre acclamé par la critique, il incarne le capitaine Miller, chargé de retrouver un soldat dont les trois frères sont morts au combat. Sa performance sobre et nuancée, incarnant le courage tranquille et le sens du devoir, lui vaut une nouvelle nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
La décennie se clôt avec Vous avez un message (1998), qui le réunit à nouveau avec Meg Ryan et la réalisatrice Nora Ephron pour une comédie romantique produite par Warner Bros. Ce film, bien qu’accueilli plus modestement que leurs précédentes collaborations, témoigne de la volonté de Hanks de maintenir un équilibre entre drames ambitieux et divertissements plus légers.
À la fin des années 90, Tom Hanks fait également ses premiers pas derrière la caméra avec That Thing You Do! (1996), une comédie musicale qu’il écrit et réalise, dans laquelle il tient également un rôle secondaire. Cette incursion dans la réalisation préfigure son implication future dans la production télévisuelle et cinématographique avec sa société Playtone, fondée en 1996.
Le passage au nouveau millénaire voit Tom Hanks continuer sur sa lancée, alternant avec habileté entre projets commerciaux d’envergure et rôles plus intimistes. Cette période est marquée par une diversification de sa filmographie et par l’approfondissement de ses collaborations avec certains réalisateurs, notamment Steven Spielberg et Robert Zemeckis.
L’année 2000 débute avec Seul au monde (Cast Away), une nouvelle collaboration avec Robert Zemeckis produite par 20th Century Fox et DreamWorks Pictures. Dans ce film ambitieux, Hanks incarne Chuck Noland, un employé de FedEx dont l’avion s’écrase dans l’océan Pacifique, le contraignant à survivre pendant quatre ans sur une île déserte. La performance physique et émotionnelle exceptionnelle de Hanks, qui a perdu puis repris près de 25 kilos pour les besoins du tournage, démontre son engagement total envers son métier. Durant de longues séquences, il est le seul personnage à l’écran, portant le film sur ses épaules avec pour seul partenaire de jeu un ballon de volleyball baptisé Wilson. Cette performance lui vaut une nouvelle nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
En 2002, Tom Hanks poursuit sa collaboration avec Steven Spielberg dans Arrête-moi si tu peux, produit par DreamWorks Pictures. Dans cette comédie dramatique inspirée de faits réels, il incarne l’agent du FBI Carl Hanratty, obsédé par la traque du jeune escroc Frank Abagnale Jr. (Leonardo DiCaprio). Sa performance, tout en retenue et en nuances, contraste parfaitement avec celle plus flamboyante de DiCaprio, créant une dynamique captivante entre les deux personnages.
La même année, Hanks s’aventure dans un registre plus sombre avec Les Sentiers de la perdition (Road to Perdition), réalisé par Sam Mendes et produit par DreamWorks Pictures. Dans ce drame noir se déroulant pendant la Grande Dépression, il incarne Michael Sullivan, un tueur à gages travaillant pour la mafia irlandaise qui cherche à protéger son fils après que celui-ci ait été témoin d’un meurtre. Ce rôle, en rupture avec son image habituelle de “gentil gars”, révèle une facette plus complexe et ambiguë de son jeu d’acteur.
| Film | Année | Réalisateur | Genre | Particularité du rôle |
|---|---|---|---|---|
| Seul au monde | 2000 | Robert Zemeckis | Drame/Aventure | Transformation physique majeure |
| Les Sentiers de la perdition | 2002 | Sam Mendes | Drame noir | Personnage ambigu, contre-emploi |
| Le Terminal | 2004 | Steven Spielberg | Comédie dramatique | Accent étranger, jeu physique |
| Da Vinci Code | 2006 | Ron Howard | Thriller | Début d’une franchise |
| Cloud Atlas | 2012 | Wachowski/Tykwer | Science-fiction | Six personnages différents |
En 2004, Hanks retrouve Steven Spielberg pour Le Terminal, produit par DreamWorks Pictures. Il y incarne Viktor Navorski, un voyageur originaire d’un pays fictif d’Europe de l’Est qui se retrouve bloqué à l’aéroport JFK de New York en raison d’un coup d’État dans son pays. Pour ce rôle, Hanks adopte un accent étranger convaincant et développe une gestuelle particulière, démontrant une fois de plus sa capacité à se transformer pour un personnage.
La deuxième moitié des années 2000 voit Tom Hanks s’engager dans plusieurs franchises cinématographiques d’envergure. En 2006, il incarne Robert Langdon dans Da Vinci Code, adaptation du best-seller de Dan Brown réalisée par Ron Howard et produite par Columbia Pictures (Sony). Ce thriller ésotérique, malgré un accueil critique mitigé, rencontre un immense succès commercial et lance une série de films dans lesquels Hanks reprendra ce personnage de symbologiste : Anges et Démons (2009) et Inferno (2016).
L’année 2012 marque un tournant expérimental dans la carrière de Tom Hanks avec Cloud Atlas, ambitieuse adaptation du roman de David Mitchell réalisée par les Wachowski et Tom Tykwer, produite notamment par Warner Bros. Dans cette fresque épique traversant six époques différentes, Hanks relève le défi d’incarner six personnages distincts, démontrant son goût pour les projets audacieux et sa volonté constante de se renouveler.
Cette période est également marquée par des incursions dans le domaine de la production télévisuelle. Avec sa société Playtone, Tom Hanks produit des mini-séries historiques acclamées comme Band of Brothers (2001) et The Pacific (2010) pour HBO, en collaboration avec Steven Spielberg et sa société Amblin Entertainment. Ces projets témoignent de son intérêt pour l’histoire américaine et de sa volonté d’explorer des formats narratifs différents.
Les années 2010 débutent avec plusieurs rôles basés sur des histoires vraies, comme dans Capitaine Phillips (2013) de Paul Greengrass, produit par Columbia Pictures, où il incarne un capitaine de navire pris en otage par des pirates somaliens. Sa performance intense et émouvante, particulièrement dans les scènes finales du film, lui vaut les éloges de la critique, bien qu’il soit étonnamment absent des nominations aux Oscars cette année-là.
Au fil de sa carrière, Tom Hanks s’est imposé comme un interprète privilégié de l’histoire américaine, incarnant des figures emblématiques ou des personnages ordinaires pris dans le tourbillon d’événements historiques majeurs. Cette facette de sa filmographie témoigne non seulement de son intérêt personnel pour l’histoire de son pays, mais aussi de sa capacité à incarner l’Américain moyen avec une authenticité qui résonne auprès du public.
Forrest Gump (1994) constitue peut-être l’exemple le plus évident de cette tendance, avec un personnage fictif qui traverse les moments clés de l’histoire américaine de la seconde moitié du 20e siècle. À travers le regard innocent de Forrest, le spectateur revit la guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques, le scandale du Watergate et l’épidémie de SIDA, entre autres événements marquants. La performance de Hanks, produite par Paramount Pictures, transforme ce personnage en véritable témoin de son temps, offrant un point de vue unique sur l’évolution de la société américaine.
Avec Apollo 13 (1995), réalisé par Ron Howard et produit par Universal Pictures, Tom Hanks s’attaque à un épisode précis mais crucial de l’histoire américaine : la mission spatiale Apollo 13 qui faillit tourner à la catastrophe en 1970. En incarnant l’astronaute Jim Lovell, Hanks participe à la commémoration d’un moment où le génie technologique américain et l’esprit d’équipe ont permis de transformer un potentiel désastre en triomphe. Sa performance mesurée et authentique contribue à l’immersion du spectateur dans cette page de l’histoire de la NASA.
La collaboration entre Tom Hanks et Steven Spielberg a souvent exploré des chapitres importants de l’histoire américaine. Il faut sauver le soldat Ryan (1998), produit par DreamWorks Pictures et Paramount Pictures, offre une représentation saisissante du Débarquement de Normandie et des sacrifices consentis par la “plus grande génération” pendant la Seconde Guerre mondiale. À travers le personnage du capitaine Miller, Hanks incarne le courage tranquille et le sens du devoir qui ont caractérisé ces hommes ordinaires plongés dans des circonstances extraordinaires.
| Film historique | Période représentée | Personnage de Hanks | Impact culturel | Studio |
|---|---|---|---|---|
| Forrest Gump | Années 50-80 | Témoin fictif de l’histoire | Phénomène culturel majeur | Paramount Pictures |
| Apollo 13 | 1970 | Astronaute Jim Lovell (réel) | Regain d’intérêt pour la NASA | Universal Pictures |
| Il faut sauver le soldat Ryan | 1944 (D-Day) | Capitaine fictif | Redéfinition du film de guerre | DreamWorks/Paramount |
| La Guerre selon Charlie Wilson | Années 80 | Congressiste Charlie Wilson (réel) | Éclairage sur une opération secrète | Universal Pictures |
| Dans l’ombre de Mary | Années 60 | Walt Disney (réel) | Première représentation de Disney au cinéma | Walt Disney Pictures |
Avec La Guerre selon Charlie Wilson (2007), réalisé par Mike Nichols et produit par Universal Pictures, Hanks s’aventure dans les coulisses de l’histoire en incarnant le congressiste texan Charlie Wilson, qui joua un rôle déterminant dans le soutien américain aux moudjahidines afghans contre l’occupation soviétique dans les années 80. Ce rôle permet à Hanks d’explorer les ambiguïtés de la politique étrangère américaine et d’incarner un personnage plus complexe, loin de l’image lisse qu’on lui associe parfois.
Dans Le Pont des Espions (2015), nouvelle collaboration avec Spielberg produite par DreamWorks Pictures et 20th Century Fox, Tom Hanks incarne James Donovan, un avocat américain chargé de négocier l’échange d’un espion soviétique contre un pilote américain pendant la Guerre froide. À travers ce personnage historique méconnu, Hanks met en lumière les tensions géopolitiques de cette période et incarne les valeurs américaines de justice et d’intégrité face aux compromis moraux imposés par le conflit.
L’un des rôles les plus emblématiques de cette veine historique est sans doute celui de Walt Disney dans Dans l’ombre de Mary (2013) de John Lee Hancock, produit par Walt Disney Pictures. Pour la première fois, le fondateur de l’empire Disney était représenté au cinéma, et Tom Hanks a su capturer à la fois le charisme du personnage public et les nuances de l’homme d’affaires déterminé à obtenir les droits d’adaptation de Mary Poppins. Sa performance évite le piège de l’hagiographie pour offrir un portrait nuancé d’une figure centrale de la culture américaine.
Plus récemment, Sully (2016), réalisé par Clint Eastwood et produit par Warner Bros., voit Hanks incarner Chesley “Sully” Sullenberger, le pilote qui a réussi l’amerrissage d’urgence d’un avion de ligne sur l’Hudson en 2009, sauvant la vie de tous les passagers. Ce film, basé sur un événement récent gravé dans la mémoire collective américaine, illustre parfaitement la capacité de Hanks à incarner des héros ordinaires qui font preuve d’un courage et d’un professionnalisme extraordinaires dans des situations de crise.
En 2019, Tom Hanks ajoute une autre figure emblématique américaine à sa galerie de portraits avec L’Extraordinaire Mr. Rogers de Marielle Heller, produit par Sony Pictures, où il interprète Fred Rogers, présentateur bien-aimé d’une émission éducative pour enfants qui a marqué plusieurs générations d’Américains. Sa performance subtile et émouvante lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, confirmant son talent pour capturer l’essence de personnalités réelles significatives dans la culture américaine.