
De la simple silhouette des années 1940 à l’icône du cinéma français qu’il est devenu, Louis de Funès a marqué de son empreinte comique plus de 150 films en près de quarante ans de carrière. Acteur aux mimiques inoubliables et au talent inégalé pour incarner des personnages irascibles, autoritaires mais attachants, il reste aujourd’hui encore l’un des comédiens les plus populaires du cinéma hexagonal. Sa filmographie, d’une richesse exceptionnelle, traverse les décennies en conservant une fraîcheur et un pouvoir comique intact. Des débuts modestes aux succès phénoménaux des années 1960-1970, découvrons ensemble le parcours cinématographique de ce monstre sacré dont les films continuent de rassembler les générations devant les écrans.
Louis de Funès, né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, n’était pas destiné à devenir l’une des plus grandes stars du cinéma français. Avant de conquérir les écrans, il fut pianiste de bar et donna des leçons de piano pour gagner sa vie. Sa carrière cinématographique commence véritablement après la Seconde Guerre mondiale, avec des apparitions souvent non créditées dans de nombreux films.
Les premiers pas de Louis de Funès au cinéma sont marqués par une multitude de petits rôles, parfois limités à quelques secondes à l’écran. Entre 1945 et 1955, il apparaît dans plus de 80 films, la plupart du temps dans des rôles secondaires ou de figurant. Cette période de sa carrière est caractérisée par une grande précarité professionnelle, mais elle lui permet d’apprendre son métier et d’affiner son jeu d’acteur.
Parmi ses premières apparitions notables, on peut citer La Traversée de Paris (1956) aux côtés de Jean Gabin et Bourvil. Dans ce film réalisé par Claude Autant-Lara, de Funès incarne un chauffeur de taxi et, bien que son rôle soit encore modeste, il commence à se faire remarquer par le public et les professionnels du cinéma.
C’est à partir de la fin des années 1950 que Louis de Funès commence à obtenir des rôles plus importants. En 1959, il interprète le garde-champêtre Blaireau dans Ni vu, ni connu d’Yves Robert, un rôle qui lui permet enfin de montrer l’étendue de son talent comique. Ce film marque un tournant dans sa carrière, car il y tient pour la première fois le rôle principal.
Au début des années 1960, de Funès enchaîne les succès avec des films comme Pouic-Pouic (1963) de Jean Girault, où il interprète un homme d’affaires irascible confronté à une série de quiproquos. Ce film, bien qu’encore modeste en termes de budget, lui permet de développer le personnage colérique et excessif qui deviendra sa marque de fabrique.
Ces premiers succès ouvrent la voie à une collaboration fructueuse avec plusieurs réalisateurs qui marqueront sa carrière, notamment Jean Girault, avec qui il tournera de nombreux films par la suite. Cette période de transition est cruciale, car elle permet à Louis de Funès de passer du statut d’acteur secondaire à celui de vedette capable de porter un film sur ses épaules.
| Année | Film | Réalisateur | Rôle de de Funès |
|---|---|---|---|
| 1945-1955 | Plus de 80 films | Divers | Rôles secondaires/figurations |
| 1956 | La Traversée de Paris | Claude Autant-Lara | Le chauffeur de taxi |
| 1959 | Ni vu, ni connu | Yves Robert | Blaireau (rôle principal) |
| 1963 | Pouic-Pouic | Jean Girault | Léonard Monestier |
Ce qui caractérise le jeu de Louis de Funès dès ses premiers rôles d’importance, c’est sa capacité à exprimer une large gamme d’émotions à travers ses mimiques faciales et sa gestuelle. Ancien pianiste, il apporte à son jeu d’acteur une précision et un rythme presque musicaux qui deviendront sa signature.
Ces premières années de carrière, bien que difficiles, ont forgé le style unique de Louis de Funès et préparé le terrain pour l’explosion de popularité qu’il connaîtra dans les années suivantes, lorsqu’il deviendra l’une des figures incontournables de la comédie française.

La véritable consécration de Louis de Funès intervient au milieu des années 1960, période qui marque le début de l’âge d’or de sa carrière. C’est à cette époque qu’il entame plusieurs séries de films qui deviendront des classiques incontournables du cinéma comique français. Parmi ces séries, la plus emblématique reste sans doute celle des Gendarmes, initiée en 1964 avec Le Gendarme de Saint-Tropez.
Cette saga, qui compte six films réalisés entre 1964 et 1982, met en scène le maréchal des logis-chef Cruchot, personnage autoritaire et zélé qui connaît des aventures rocambolesques dans la célèbre station balnéaire de la Côte d’Azur. Le succès de cette série est phénoménal : le premier opus attire plus de 7 millions de spectateurs dans les salles françaises, établissant Louis de Funès comme une véritable star du box-office.
La trilogie Fantomas, réalisée par André Hunebelle entre 1964 et 1967, constitue un autre pilier majeur de sa filmographie durant cette période. Aux côtés de Jean Marais, qui incarne le célèbre criminel masqué, de Funès joue le rôle du commissaire Juve, policier maladroit et obstiné. Cette série mêlant comédie et action connaît également un immense succès commercial.
Parallèlement aux séries des Gendarmes et Fantomas, Louis de Funès entame une collaboration particulièrement fructueuse avec le réalisateur Gérard Oury. Cette association donnera naissance à quelques-uns des plus grands succès du cinéma français, tous genres confondus.
Le premier fruit de cette collaboration est Le Corniaud (1965), où de Funès partage l’affiche avec Bourvil. Les deux acteurs forment un duo comique irrésistible, l’un incarnant un trafiquant autoritaire et l’autre un français moyen naïf. Le film attire près de 12 millions de spectateurs en France, un record pour l’époque.
L’année suivante, le trio Oury-de Funès-Bourvil récidive avec La Grande Vadrouille (1966), une comédie d’aventures se déroulant pendant l’Occupation. Avec plus de 17 millions d’entrées en France, ce film reste pendant plus de 40 ans le plus grand succès du cinéma français, avant d’être détrôné par “Bienvenue chez les Ch’tis” en 2008.
La collaboration entre Oury et de Funès se poursuit avec La folie des grandeurs (1971), adaptation libre du “Ruy Blas” de Victor Hugo, où l’acteur donne la réplique à Yves Montand. Puis vient Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), comédie qui aborde avec humour des thèmes comme l’antisémitisme et le racisme. Ce film connaît un immense succès critique et public, et reste aujourd’hui l’un des plus appréciés de sa filmographie.
| Série/Réalisateur | Films | Années | Entrées en France |
|---|---|---|---|
| Série des Gendarmes | 6 films | 1964-1982 | Plus de 40 millions |
| Trilogie Fantomas | 3 films | 1964-1967 | Environ 15 millions |
| Films avec Gérard Oury | 4 films majeurs | 1965-1973 | Plus de 40 millions |
Cette période constitue véritablement l’apogée de la carrière de Louis de Funès. Entre 1964 et 1975, il est l’acteur français qui attire le plus de spectateurs dans les salles obscures, dépassant même des stars internationales comme Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Ses films ne sont pas seulement des succès en France, mais aussi à l’étranger, notamment en Allemagne, en Italie et en URSS, où L’homme orchestre réalise plus de 30 millions d’entrées.
Ces trilogies et collaborations emblématiques ont définitivement installé Louis de Funès comme une figure majeure du cinéma populaire français, créant un style de comédie immédiatement reconnaissable qui continue d’influencer les acteurs comiques contemporains.
Si Louis de Funès a marqué l’histoire du cinéma, c’est notamment grâce à la galerie de personnages hauts en couleur qu’il a incarnés tout au long de sa carrière. Ces personnages, bien que variés dans leurs fonctions et contextes, partagent souvent des traits de caractère communs qui sont devenus la signature de l’acteur. Par son jeu unique et ses mimiques expressives, de Funès a su créer des personnages inoubliables qui restent gravés dans la mémoire collective.
Le plus célèbre de ces personnages est sans doute le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot de la série des Gendarmes. Ce représentant de l’autorité, à la fois zélé et maladroit, incarne parfaitement l’ambivalence des personnages de Funès : officiellement respectables mais constamment ridiculisés par les situations dans lesquelles ils se retrouvent. À travers Cruchot, l’acteur offre une satire gentille de l’autorité et de la hiérarchie, thèmes récurrents dans son œuvre.
Le commissaire Juve de la trilogie Fantomas représente une variation sur le même thème : un représentant des forces de l’ordre obstiné mais constamment déjoué par le criminel qu’il poursuit. La confrontation entre Juve et Fantomas (Jean Marais) crée une dynamique comique basée sur le contraste entre l’ingéniosité du criminel et l’acharnement du policier.
Au-delà des représentants de l’ordre, Louis de Funès a souvent incarné des figures d’autorité ou des hommes de pouvoir dans diverses sphères de la société. Dans Le Grand Restaurant (1966), il est Monsieur Septime, propriétaire d’un établissement gastronomique prestigieux, tyran en cuisine mais servile face aux clients importants. Ce double visage est caractéristique de nombreux personnages de Funès, illustrant une critique subtile de l’hypocrisie sociale.
Dans La folie des grandeurs, il interprète Don Salluste, ministre des Finances du roi d’Espagne, personnage cupide et manipulateur. Ce rôle lui permet de pousser à l’extrême les traits de caractère qui font sa spécialité : l’avarice, l’autorité abusive et la ruse. La scène du “poulet” avec Yves Montand est devenue l’une des plus célèbres de sa filmographie.
Avec L’Aile ou la Cuisse (1976), de Funès incarne Charles Duchemin, critique gastronomique redouté et directeur d’un célèbre guide. Ce personnage lui permet d’explorer la relation père-fils (avec Coluche) tout en défendant la tradition culinaire française contre la malbouffe industrielle, thème qui reste étonnamment actuel.
Ces figures d’autorité partagent plusieurs caractéristiques : elles sont prétentieuses, souvent avares, tyranniques avec leurs subordonnés mais capables de bassesses face à plus puissant qu’elles. Cette dualité crée un effet comique mais permet aussi une critique sociale accessible à tous les publics.
| Personnage | Film | Profession | Traits caractéristiques |
|---|---|---|---|
| Ludovic Cruchot | Série des Gendarmes | Gendarme | Zélé, autoritaire, naïf |
| Commissaire Juve | Trilogie Fantomas | Policier | Obstiné, maladroit, déterminé |
| Monsieur Septime | Le Grand Restaurant | Restaurateur | Tyrannique, obséquieux, perfectionniste |
| Don Salluste | La folie des grandeurs | Ministre | Avare, manipulateur, vindicatif |
| Charles Duchemin | L’Aile ou la Cuisse | Critique gastronomique | Exigeant, traditionnel, autoritaire |
Il est intéressant de noter que malgré leurs défauts évidents, ces personnages finissent souvent par susciter la sympathie. Louis de Funès parvient à humaniser ces caricatures en leur donnant une vulnérabilité qui transparaît dans les moments de panique ou d’émotion. C’est cette complexité qui fait la richesse de ses interprétations et qui explique leur résonance durable dans la culture populaire.
Ces personnages emblématiques ont fait de Louis de Funès l’incarnation d’un certain type de Français : le petit chef autoritaire mais finalement attachant, l’homme ordinaire confronté à des situations extraordinaires, le représentant d’une autorité constamment bafouée. C’est cette capacité à représenter et à caricaturer certains traits de la société française qui explique en grande partie son succès durable.
L’une des clés du succès de Louis de Funès réside dans sa capacité à créer des duos comiques mémorables avec d’autres acteurs de renom. Ces associations ont donné naissance à des scènes d’anthologie qui continuent de faire rire les spectateurs de toutes générations. Parmi ces collaborations, celle avec Bourvil reste sans doute la plus emblématique et la plus appréciée du public.
Le duo de Funès-Bourvil s’est formé à deux reprises sous la direction de Gérard Oury, dans Le Corniaud (1965) et La Grande Vadrouille (1966). Ces deux films représentent parfaitement la complémentarité des deux acteurs : Bourvil incarne la bonhomie, la naïveté et la gentillesse, tandis que de Funès apporte son côté nerveux, autoritaire et irascible. Ce contraste crée une alchimie comique irrésistible qui explique en grande partie le succès phénoménal de ces deux films.
Les scènes partagées par les deux acteurs sont devenues cultes, comme la séquence de la 2CV démontée dans “Le Corniaud” ou celle du bain turc dans “La Grande Vadrouille”. L’opposition naturelle entre leurs deux personnalités à l’écran a permis de créer des situations comiques exploitant pleinement leurs talents respectifs. Malheureusement, cette collaboration exceptionnelle fut interrompue par le décès prématuré de Bourvil en 1970.
Un autre partenaire important dans la carrière de Louis de Funès est Jean Marais, avec qui il forme un duo marquant dans la trilogie Fantomas. Marais, qui incarne à la fois le journaliste Fandor et le criminel Fantomas, représente le héros séduisant et courageux face au commissaire Juve, obstiné mais maladroit, interprété par de Funès. Cette opposition entre le héros traditionnel et le comique crée une dynamique originale qui a largement contribué au succès de ces films.
Dans les années 1970, Louis de Funès partage l’affiche avec une nouvelle génération d’humoristes, notamment Coluche dans L’Aile ou la Cuisse (1976). Ce film exploite brillamment la relation père-fils conflictuelle entre le rigide Charles Duchemin (de Funès) et son fils fantasque Gérard (Coluche). Malgré la différence d’âge et de style comique entre les deux acteurs, leur association fonctionne parfaitement et apporte un souffle nouveau au cinéma de de Funès.
On ne peut évoquer les collaborations marquantes de Louis de Funès sans mentionner Michel Galabru, son partenaire de jeu dans la série des Gendarmes. Incarnant l’adjudant Gerber, supérieur hiérarchique du maréchal des logis-chef Cruchot, Galabru offre un contrepoint parfait au jeu de de Funès. Leur relation basée sur la rivalité et les quiproquos constitue l’un des ressorts comiques essentiels de cette saga populaire.
| Duo | Films notables | Dynamique comique | Scènes emblématiques |
|---|---|---|---|
| De Funès – Bourvil | Le Corniaud, La Grande Vadrouille | Nerveux/naïf | La 2CV démontée, le bain turc |
| De Funès – Jean Marais | Trilogie Fantomas | Maladroit/héroïque | Les poursuites, les gadgets |
| De Funès – Coluche | L’Aile ou la Cuisse | Traditionnel/moderne | L’usine Tricatel, la dégustation |
| De Funès – Michel Galabru | Série des Gendarmes | Zélé/blasé | Les rapports hiérarchiques |
| De Funès – Jean Gabin | Le Tatoué | Cupide/autoritaire | La négociation du tatouage |
D’autres collaborations méritent d’être soulignées, comme celle avec Jean Gabin dans Le Tatoué (1968), où de Funès incarne un marchand d’art cupide face à un ancien légionnaire bourru. Ce face-à-face entre deux monstres sacrés du cinéma français offre des moments savoureux, jouant sur le contraste entre l’agitation de l’un et le flegme de l’autre.
Il faut également mentionner Yves Montand, partenaire de de Funès dans La folie des grandeurs, ainsi que Claude Gensac, qui a souvent interprété son épouse à l’écran, notamment dans la série des Gendarmes. Ces associations durables ont contribué à créer un univers cohérent autour de Louis de Funès, peuplé de figures récurrentes qui enrichissent son univers comique.
Ces collaborations marquantes ont permis à Louis de Funès d’enrichir son jeu en rebondissant sur des partenaires aux styles variés. Elles constituent une part importante de sa filmographie et expliquent en partie la diversité des situations comiques qu’il a pu explorer tout au long de sa carrière.
Plus de quarante ans après ses derniers films, Louis de Funès demeure une figure incontournable de la culture populaire française. Son impact dépasse largement le cadre du cinéma pour s’inscrire durablement dans l’imaginaire collectif. Les films de Louis de Funès continuent d’être régulièrement diffusés à la télévision, avec des audiences qui témoignent de leur popularité intergénérationnelle. Chaque rediffusion de La Grande Vadrouille ou des aventures des Gendarmes rassemble plusieurs millions de téléspectateurs, confirmant le statut de ces œuvres comme des classiques indémodables.
Cet attachement du public s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, le comique de Louis de Funès, basé sur des situations universelles et des réactions exagérées mais reconnaissables, traverse les époques sans perdre de sa force. Ensuite, ses films véhiculent des valeurs familiales qui permettent un visionnage partagé entre générations. Enfin, ils offrent une plongée nostalgique dans la France des années 1960-1970, tout en abordant des thèmes qui résonnent encore aujourd’hui.
L’influence de Louis de Funès sur la comédie française est considérable. Son style unique a inspiré plusieurs générations d’acteurs comiques, de Coluche à Kad Merad en passant par Christian Clavier. Sa façon d’incarner des personnages autoritaires mais finalement attachants, sa gestuelle précise et ses mimiques expressives ont créé une école de jeu qui continue d’influencer le cinéma comique français.
Bien que Louis de Funès ait connu un immense succès populaire de son vivant, la reconnaissance institutionnelle a été plus tardive. Ce n’est qu’en 2003, vingt ans après sa disparition, qu’une exposition lui a été consacrée à la Cinémathèque française, marquant le début d’une réévaluation critique de son œuvre. Depuis, plusieurs événements ont contribué à consolider sa place dans le patrimoine culturel français.
En 2013, pour le trentième anniversaire de sa mort, France 3 a produit un documentaire intitulé “Louis de Funès, la comédie humaine”, qui a permis de découvrir des facettes moins connues de l’acteur. La même année, un musée Louis de Funès a ouvert ses portes au château de Clermont, à Saint-Raphaël, avant d’être relocalisé en 2019 dans un espace plus adapté. Ce musée, qui attire des milliers de visiteurs chaque année, témoigne de l’intérêt durable du public pour l’acteur et son œuvre.
Les commémorations se sont poursuivies avec la sortie de plusieurs coffrets DVD et Blu-ray comprenant l’intégralité de sa filmographie, ainsi que des versions restaurées de ses plus grands succès. Ces éditions, enrichies de nombreux bonus, permettent de redécouvrir des films moins connus de sa carrière et de mesurer l’étendue de son talent.
En 2020, la Poste française a émis un timbre à l’effigie de Louis de Funès, consacrant définitivement son statut d’icône nationale. Cette reconnaissance institutionnelle tardive confirme le paradoxe qui a marqué sa carrière : immensément populaire mais longtemps sous-estimé par la critique et les institutions culturelles.
| Année | Événement commémoratif | Impact |
|---|---|---|
| 2003 | Exposition à la Cinémathèque française | Première reconnaissance institutionnelle majeure |
| 2013 | Documentaire “Louis de Funès, la comédie humaine” | Redécouverte de l’homme derrière l’acteur |
| 2013 | Ouverture du premier musée Louis de Funès | Préservation de son héritage |
| 2019 | Nouveau musée Louis de Funès à Saint-Raphaël | Espace dédié plus moderne et accessible |
| 2020 | Émission d’un timbre à son effigie | Consécration comme figure du patrimoine national |
L’héritage de Louis de Funès se manifeste également dans la culture populaire contemporaine. Ses répliques cultes sont régulièrement citées, ses mimiques imitées, et des références à ses films apparaissent dans de nombreuses productions culturelles récentes. En 2020, le film d’animation “Petit Vampire” de Joann Sfar incluait un personnage clairement inspiré du célèbre Fantomas de Jean Marais et Louis de Funès.