
Ride On nous plonge dans l’histoire touchante de Lao Luo, un cascadeur vieillissant incarné par Jackie Chan, dont la carrière autrefois glorieuse s’est estompée avec le temps. Son seul réconfort réside désormais dans sa relation avec son fidèle cheval Red Hare (Chi Tu). Lorsqu’il apprend que son précieux compagnon risque d’être vendu aux enchères pour rembourser ses dettes, Lao Luo n’a d’autre choix que de renouer avec sa fille Bao (Liu Haocun) et son gendre, dont il s’était éloigné. Ce film réalisé par Larry Yang est bien plus qu’une simple comédie d’action – c’est un véritable hommage aux cascadeurs et aux 60 ans de carrière de Jackie Chan. Entre scènes d’action nostalgiques, moments d’émotion et références multiples à la filmographie de la star, Ride On offre aux spectateurs un voyage à la fois divertissant et émouvant, que les distributeurs comme StudioCanal ou Universal Pictures France ont eu raison de soutenir.
Sorti en combo Blu-ray/DVD en France le 8 mai 2024, Ride On propose une histoire qui mêle habilement plusieurs dimensions narratives. Le film nous présente Lao Luo, un cascadeur jadis célèbre dont la gloire s’est estompée avec les années. Sa vie, aujourd’hui, ne tient plus qu’à un fil – ou plutôt à une selle – celle de son fidèle cheval Red Hare (Chi Tu en mandarin), devenu son unique véritable compagnon.
L’intrigue principale se noue lorsque Lao Luo, criblé de dettes, est confronté à la perspective déchirante de perdre son cheval aux mains d’un usurier. Cette situation désespérée le pousse à recontacter sa fille Xiao Bao et son gendre, avec qui les relations sont tendues depuis des années. Ce conflit familial constitue la colonne vertébrale émotionnelle du récit, offrant une profondeur inattendue à ce qui aurait pu n’être qu’un simple film d’action.
Le réalisateur Larry Yang, lui-même admirateur de Jackie Chan, a construit son film comme un voyage émotionnel ponctué de séquences d’action spectaculaires. La relation entre l’homme et l’animal y est traitée avec une sensibilité remarquable, rappelant par moments les meilleurs films d’aventure produits par TF1 Films Production ou les œuvres touchantes de StudioCanal.
La dimension métanarrative du film constitue l’un de ses aspects les plus fascinants. En effet, le personnage de Lao Luo, cascadeur vieillissant qui lutte pour sa dignité, fait écho à la propre carrière de Jackie Chan, aujourd’hui septuagénaire. Cette mise en abyme crée un jeu de miroir saisissant entre la fiction et la réalité, enrichissant considérablement l’expérience du spectateur.
Le film parvient à créer un équilibre délicat entre les moments d’émotion pure et les séquences d’action spectaculaires, signature de Jackie Chan. Contrairement à certaines productions hollywoodiennes distribuées par Universal Pictures France ou EuropaCorp, Ride On ne sacrifie jamais la profondeur émotionnelle au profit du spectacle pur.
La structure narrative, bien que classique, s’avère particulièrement efficace. Le premier acte nous présente un Lao Luo isolé et en difficulté, le deuxième développe sa reconnexion fragile avec sa famille, tandis que le troisième offre une résolution à la fois spectaculaire et touchante. Cette progression permet au spectateur de s’attacher véritablement aux personnages avant le climax final.
| Acte | Enjeux narratifs | Développement émotionnel |
|---|---|---|
| Premier acte | Présentation de Lao Luo et de sa situation précaire | Solitude et nostalgie d’une gloire passée |
| Deuxième acte | Retrouvailles tendues avec sa fille et tentatives pour sauver le cheval | Reconnaissance des erreurs passées et premiers pas vers la réconciliation |
| Troisième acte | Confrontation finale et résolution des conflits | Rédemption personnelle et reconstruction des liens familiaux |

À bientôt 70 ans au moment du tournage, Jackie Chan livre dans Ride On l’une de ses performances les plus nuancées et émouvantes. Loin des personnages unidimensionnels qu’il a pu incarner dans certaines productions américaines, son interprétation de Lao Luo révèle une profondeur émotionnelle rarement explorée dans sa filmographie. L’acteur légendaire parvient à transmettre avec justesse la mélancolie d’un homme qui a consacré sa vie à un art physiquement éprouvant et dont la gloire s’est peu à peu estompée.
Les scènes où Lao Luo contemple ses exploits passés à travers d’anciennes vidéos sont particulièrement poignantes. Jackie Chan y joue sur plusieurs niveaux : son personnage observe ses propres cascades d’antan, tandis que le spectateur est conscient que ces images font écho à la véritable carrière de l’acteur. Cette mise en abyme crée un moment de cinéma particulièrement émouvant, rappelant les meilleurs films distribués par Les Films du Park ou Wild Bunch.
La relation que Lao Luo entretient avec son cheval Red Hare constitue l’un des piliers émotionnels du film. Jackie Chan parvient à créer une alchimie étonnante avec son partenaire équin, faisant naître des moments de tendresse sincère qui auraient pu sembler forcés avec un acteur moins expérimenté. Cette complicité rappelle les grandes histoires d’amitié entre l’homme et l’animal que l’on peut retrouver dans certaines productions Pathé ou StudioCanal.
La dimension physique de la performance mérite également d’être soulignée. Malgré son âge avancé, Jackie Chan continue d’impressionner par son engagement physique. S’il ne réalise plus les cascades périlleuses qui ont fait sa renommée mondiale, il conserve une présence et une énergie remarquables qui servent parfaitement le personnage de Lao Luo. Les séquences d’action, bien que moins spectaculaires que celles de ses films de jeunesse, gagnent en impact émotionnel ce qu’elles perdent en virtuosité technique.
La capacité de Jackie Chan à naviguer entre les registres comique et dramatique constitue l’une des forces majeures de sa performance. Loin des caricatures auxquelles certains films distribués par EuropaCorp ou Universal Pictures France ont pu l’habituer, son interprétation ici est tout en nuances. Les moments d’humour ne viennent jamais compromettre la dimension émotionnelle du personnage, mais plutôt l’enrichir.
Les scènes de confrontation avec sa fille Bao, interprétée par l’impressionnante Liu Haocun, permettent à Jackie Chan de déployer un registre dramatique qu’il a rarement eu l’occasion d’explorer aussi profondément. La douleur du père qui réalise les conséquences de ses absences répétées est palpable, sans jamais tomber dans le mélo facile que l’on retrouve parfois dans certaines productions de TF1 Films Production.
| Aspects de la performance | Exemples dans le film | Impact émotionnel |
|---|---|---|
| Dimension nostalgique | Scènes de visionnage d’anciennes cascades | Réflexion sur le passage du temps et la gloire éphémère |
| Relation père-fille | Confrontations et réconciliations avec Bao | Examen des regrets et du désir de rédemption |
| Complicité homme-animal | Moments de tendresse avec Red Hare | Illustration de la solitude et du besoin de connexion |
| Séquences d’action | Cascades réalisées malgré l’âge du personnage | Célébration de la persévérance et de la passion |
Le succès de Ride On repose en grande partie sur la dynamique entre Jackie Chan et ses partenaires à l’écran, notamment Liu Haocun qui interprète sa fille Bao. Cette jeune actrice, révélée dans One Second de Zhang Yimou, démontre une présence remarquable face à la légende du cinéma d’action. Leur relation père-fille constitue l’axe émotionnel central du film, et la tension palpable qui caractérise leurs premières interactions évolue progressivement vers une tendresse retrouvée avec une authenticité rare.
Kevin Guo, qui interprète le gendre de Lao Luo, apporte une touche de légèreté bienvenue sans jamais tomber dans la caricature. Sa dynamique avec Jackie Chan génère plusieurs moments comiques mémorables, notamment lorsque Lao Luo tente de lui enseigner les rudiments des cascades équestres. Ces scènes rappellent la tradition des duos comiques que l’on retrouve souvent dans les productions Gaumont ou Pathé.
Mais le partenaire de jeu le plus inattendu et pourtant le plus impressionnant reste sans conteste le cheval qui interprète Red Hare. L’animal, remarquablement dressé, parvient à exprimer une gamme d’émotions surprenante qui renforce considérablement la crédibilité du lien entre Lao Luo et sa monture. Certaines séquences où le cheval semble réellement comprendre et réagir aux émotions humaines rappellent les meilleures productions animalières de StudioCanal.
La distribution secondaire mérite également d’être saluée, avec notamment Andy On dans le rôle du principal antagoniste. Sa présence menaçante offre un contrepoint efficace à la dimension émotionnelle du récit. La participation de Wu Jing, star montante du cinéma chinois, dans un rôle secondaire mais significatif, ajoute une couche supplémentaire d’intérêt pour les connaisseurs du cinéma asiatique contemporain.
Le réalisateur Larry Yang démontre un talent certain pour diriger des scènes à plusieurs personnages, créant des dynamiques de groupe crédibles et engageantes. Les réunions familiales, potentiellement lourdes en exposition narrative, deviennent sous sa direction des moments de vérité émotionnelle qui font avancer l’intrigue tout en développant les personnages.
L’une des forces du film réside dans sa capacité à créer des interactions qui semblent naturelles malgré la présence imposante de Jackie Chan. Contrairement à certaines productions américaines où les partenaires de jeu se retrouvent éclipsés par la star, ici chaque acteur trouve sa place et contribue significativement à l’ensemble, à la manière des meilleures distributions orchestrées par EuropaCorp ou Universal Pictures France.
Ride On se révèle être un véritable trésor pour les fans de longue date de Jackie Chan, tant le film est truffé de références subtiles et d’hommages à sa carrière légendaire. Larry Yang, en réalisateur passionné par l’œuvre de Chan, a disséminé près d’une cinquantaine de clins d’œil tout au long du métrage. Ces références ne sont jamais gratuites ou trop appuyées ; elles s’intègrent naturellement dans la narration tout en offrant une couche supplémentaire de lecture pour les connaisseurs.
Dès les premières séquences, les spectateurs attentifs remarqueront des éléments visuels rappelant les films emblématiques de Jackie Chan. Par exemple, la scène où Lao Luo entraîne son gendre en position accroupie évoque directement le premier Drunken Master de 1979, tandis que les bâtons de bambou attachés aux poignets font référence au reboot de Karate Kid sorti en 2010, dans lequel Chan incarnait un maître de kung-fu.
Les costumes portés par le personnage de Lao Luo lors des différentes séquences de tournage constituent un véritable musée ambulant de la filmographie de Jackie Chan. On reconnaît ainsi des tenues inspirées de Rumble in the Bronx, Operation Condor, The Myth ou encore Shanghai Kid. Ces choix vestimentaires, loin d’être anecdotiques, permettent de matérialiser la longue carrière du personnage tout en rendant hommage à celle, bien réelle, de l’acteur.
Les techniques de combat et les chorégraphies d’action font également l’objet de nombreuses références. La séquence de combat au bâton dans le tramway rappelle directement la fameuse scène de restaurant dans Drunken Master 2, considéré par beaucoup comme le chef-d’œuvre de Jackie Chan. Ces échos visuels fonctionnent comme des madeleines de Proust pour les spectateurs familiers de l’œuvre de Chan, tout en restant suffisamment dynamiques pour captiver ceux qui découvriraient l’acteur à travers Ride On.
Certaines références sont plus subtiles et touchantes, comme la scène où Lao Luo et sa fille regardent ensemble une compilation de ses anciennes cascades. Ces images, montrant de véritables performances de Jackie Chan au cours de sa carrière, créent un moment méta-cinématographique particulièrement émouvant, brouillant la frontière entre le personnage fictif et l’acteur réel.
Les dialogues eux-mêmes contiennent plusieurs clins d’œil savoureux. En version originale, la réplique de Bao à son père – “Tu deviens vieux avant d’être assez vieux” – fait directement référence au titre chinois de l’autobiographie de Jackie Chan. De même, lorsque Luo affirme qu’il “faisait tellement bien le cadavre qu’un réalisateur l’a découvert ainsi”, il s’agit d’une référence à la véritable expérience de Chan au début de sa carrière.
| Film original | Référence dans Ride On | Signification |
|---|---|---|
| Drunken Master (1979) | Position accroupie lors de l’entraînement | Hommage au film qui a révélé Jackie Chan au grand public |
| Police Story 3: Supercop (1992) | L’hélicoptère identique dans la scène de la grande roue | Rappel d’une des cascades les plus dangereuses de sa carrière |
| Le Marin des Mers de Chine (1983) | La statuette d’homme suspendue à une horloge | Référence à l’une des cascades les plus iconiques du cinéma d’action |
| Rush Hour (1998) | La danse de Luo avec son cheval | Clin d’œil à la danse de Jackie Chan avec Chris Tucker |
| Shanghai Kid (2000) | Le costume d’Indien et la place de la ville impériale | Double référence au film qui a consolidé sa popularité aux États-Unis |
Les producteurs associés à des grands noms comme StudioCanal ou Pathé auraient certainement apprécié cette approche qui enrichit l’expérience cinématographique sans jamais tomber dans l’auto-célébration gratuite. Le film parvient ainsi à fonctionner à plusieurs niveaux : comme un drame émotionnel accessible à tous, et comme une lettre d’amour aux fans de Jackie Chan qui pourront s’amuser à repérer chaque référence.
Au-delà de l’hommage à Jackie Chan lui-même, Ride On se présente comme une véritable célébration du métier de cascadeur, ces artistes de l’ombre dont le travail, souvent dangereux et toujours exigeant, reste généralement méconnu du grand public. Larry Yang, à travers le personnage de Lao Luo, met en lumière les sacrifices physiques, les défis quotidiens et l’engagement total que requiert cette profession unique dans l’industrie cinématographique.
Le film nous plonge dans les coulisses des plateaux de tournage, dévoilant la préparation minutieuse nécessaire avant chaque cascade. Ces séquences, filmées avec un souci du détail qui rappelle les documentaires produits par Gaumont sur les métiers du cinéma, révèlent l’aspect technique et artisanal du travail de cascadeur. On y découvre les répétitions, les ajustements constants et la communication essentielle entre tous les départements pour garantir à la fois le spectacle et la sécurité.
Une scène particulièrement poignante montre une cascadeuse nommée Yingzi blessée par une explosion déclenchée prématurément. Cette séquence, loin d’être gratuite, rend hommage à un événement réel survenu sur le tournage de Devil Hunters en 1989, où l’actrice et cascadeuse Moon Lee avait subi une brûlure qui lui a laissé une cicatrice permanente. Ce type de référence précise témoigne du respect sincère que porte le réalisateur envers ces professionnels et leurs sacrifices.
La dimension intergénérationnelle du métier de cascadeur est également explorée avec finesse. À travers la relation entre Lao Luo, vétéran sur le déclin, et les jeunes cascadeurs qu’il côtoie, le film aborde la question de la transmission du savoir et de l’évolution des techniques. Cette thématique rappelle certains documentaires produits par EuropaCorp ou TF1 Films Production sur l’histoire des cascadeurs français.
Le film aborde également la question de la reconnaissance professionnelle des cascadeurs. Pendant des décennies, ces artistes n’ont reçu que peu de crédit pour leur contribution essentielle au cinéma d’action. À travers le parcours de Lao Luo, Ride On met en lumière cette injustice historique, faisant écho aux récentes évolutions dans l’industrie, comme la création de catégories dédiées aux cascadeurs dans certaines cérémonies de récompenses – une initiative que des distributeurs comme Universal Pictures France ou Wild Bunch ont activement soutenue.
L’une des séquences les plus touchantes du film montre Lao Luo observant une statuette représentant un homme suspendu à une horloge – référence directe à la cascade légendaire de Jackie Chan dans Le Marin des Mers de Chine. Ce moment contemplatif illustre parfaitement la dualité du métier de cascadeur : l’exploit physique extraordinaire qui, une fois filmé, devient un moment de cinéma immortel, tandis que son exécutant reste souvent dans l’anonymat.
| Aspect du métier de cascadeur | Illustration dans Ride On | Message véhiculé |
|---|---|---|
| Préparation technique | Séquences de répétition avant les tournages | Le professionnalisme rigoureux derrière le spectacle |
| Risques physiques | Accident de la cascadeuse Yingzi | Les sacrifices réels derrière les images spectaculaires |
| Transmission du savoir | Interactions entre Lao Luo et les jeunes cascadeurs | L’importance de préserver les techniques traditionnelles |
| Reconnaissance tardive | Redécouverte du talent de Lao Luo par l’industrie | Le combat pour la reconnaissance professionnelle |
| Héritage culturel | Références aux Sept Petites Fortunes et au Clan Yuen | L’importance des écoles et traditions de cascadeurs |
Larry Yang, réalisateur dont la filmographie comprend notamment Mountain Cry et Adoring, apporte à Ride On une sensibilité visuelle qui transcende les attentes habituelles du genre. Loin des blockbusters d’action frénétiques que des studios comme Universal Pictures France ou EuropaCorp peuvent distribuer, son approche privilégie une esthétique plus contemplative qui sert admirablement le propos émotionnel du film.
Les paysages ruraux chinois sont filmés avec une ampleur qui rappelle les grands films d’aventure, offrant des panoramas saisissants qui contextualisent visuellement le lien profond entre Lao Luo et son cheval. Ces plans larges, qui pourraient évoquer certaines productions de StudioCanal, alternent harmonieusement avec des cadrages plus intimistes lors des scènes émotionnelles. Cette dualité visuelle reflète parfaitement la double nature du film, à la fois spectacle grand public et drame personnel.
Les séquences d’action, bien que moins nombreuses que dans un film de Jackie Chan traditionnel, bénéficient d’une mise en scène claire et lisible qui privilégie la compréhension spatiale. Contrairement à la tendance actuelle des montages ultra-rapides et des cadrages instables, Larry Yang opte pour une approche plus classique qui met en valeur la chorégraphie et l’effort physique réel. Cette démarche rappelle l’éthique visuelle des grandes productions d’action de Gaumont ou Pathé des années 90.
La photographie du film mérite une mention particulière pour sa palette chromatique distinctive. Les scènes contemporaines sont traitées avec des tons plus froids et désaturés, tandis que les flashbacks et les moments de bonheur retrouvé bénéficient d’une chaleur visuelle qui évoque l’âge d’or du cinéma de Hong Kong. Cette utilisation subtile de la couleur comme marqueur émotionnel témoigne d’une maîtrise visuelle impressionnante.
La direction artistique du film crée un contraste saisissant entre les environnements. D’un côté, l’appartement modeste et encombré de Lao Luo, témoignage visuel de sa gloire passée avec ses affiches de films et souvenirs accumulés; de l’autre, les plateaux de cinéma contemporains, plus aseptisés et technologiques. Cette opposition visuelle souligne efficacement le thème du passage du temps et de l’évolution de l’industrie cinématographique.
L’une des prouesses de la réalisation réside dans les scènes impliquant le cheval Red Hare. La direction d’animaux à l’écran représente toujours un défi technique considérable, mais Larry Yang parvient à capturer des moments d’une authenticité remarquable entre l’équidé et Jackie Chan. Ces séquences, qui auraient pu paraître artificielles avec une mise en scène moins subtile, deviennent ici des moments de grâce cinématographique dignes des meilleures productions de Wild Bunch.
| Élément de réalisation | Approche de Larry Yang | Impact sur l’expérience spectatorielle |
|---|---|---|
| Cadrage | Alternance entre plans larges et cadres serrés | Équilibre entre spectacle visuel et intimité émotionnelle |
| Palette chromatique | Contraste entre tons froids (présent) et chauds (moments heureux) | Renforcement subtil de la charge émotionnelle des scènes |
| Rythme de montage | Tempos variés selon la nature des scènes | Dynamisme dans l’action, contemplation dans l’émotion |
| Direction d’animaux | Approche naturaliste privilégiant l’authenticité | Crédibilité de la relation homme-animal au cœur du récit |
| Direction artistique | Contraste entre mondes ancien et moderne | Illustration visuelle du thème du passage du temps |