La saga Resident Evil s’est imposée comme une référence incontournable du cinéma d’horreur et d’action, adaptant avec plus ou moins de fidélité la célèbre franchise de jeux vidéo de Capcom. Avec onze films répartis entre productions live-action et animations, naviguer dans cet univers peut rapidement devenir un véritable casse-tête. Entre la série principale portée par Milla Jovovich, le reboot récent, et les films d’animation qui suivent leur propre chronologie, les spectateurs néophytes peuvent facilement se perdre. Que vous soyez fan de la première heure ou curieux de découvrir cet univers post-apocalyptique peuplé de zombies et de créatures mutantes, suivre le bon ordre de visionnage s’avère crucial pour apprécier pleinement cette saga aux multiples ramifications.
L’univers cinématographique Resident Evil : panorama complet
L’adaptation cinématographique de Resident Evil représente l’une des franchises de films basées sur des jeux vidéo les plus prolifiques et rentables de tous les temps. Depuis son lancement en 2002, cette saga a connu une évolution fascinante, se divisant en plusieurs continuités distinctes qui enrichissent l’univers original créé par Capcom en 1996. Comprendre cette structure est essentiel pour appréhender correctement l’ordre de visionnage.
La franchise se compose de trois continuités principales : la série originale en prise de vue réelle (six films avec Milla Jovovich), le reboot de 2021, et la série de films d’animation. Chacune possède sa propre chronologie et son approche narrative du matériau source. La série originale, réalisée principalement par Paul W.S. Anderson, a créé son propre univers en s’inspirant librement des jeux, introduisant le personnage original d’Alice comme protagoniste principale.
Les films d’animation, quant à eux, s’inscrivent dans la continuité directe des jeux vidéo, mettant en scène des personnages emblématiques comme Leon Kennedy et Claire Redfield dans des aventures canoniques. Resident Evil: Degeneration, sorti en 2008, a ouvert la voie à cette branche parallèle qui compte aujourd’hui quatre longs-métrages.
Le reboot Resident Evil: Bienvenue à Raccoon City (2021) représente une troisième voie, tentant de revenir aux racines horrifiques de la franchise et de proposer une adaptation plus fidèle des deux premiers jeux. Cette multiplicité d’approches offre aux spectateurs différentes portes d’entrée dans l’univers de Resident Evil, mais complique également la compréhension globale de la chronologie.
Continuité | Nombre de films | Période de sortie | Caractéristiques principales |
---|---|---|---|
Série originale (Milla Jovovich) | 6 | 2002-2017 | Centrée sur Alice, personnage original |
Films d’animation | 4 | 2008-2023 | Canoniques avec les jeux vidéo |
Reboot | 1 | 2021 | Adaptation plus fidèle des deux premiers jeux |
L’impact culturel de ces films dépasse largement le cadre des adaptations de jeux vidéo. Avec plus de 1,2 milliard de dollars de recettes mondiales pour la série originale, Resident Evil a démontré qu’une franchise de jeux d’horreur pouvait être transformée en une saga cinématographique lucrative et durable. Cette réussite commerciale a ouvert la voie à d’autres adaptations de jeux vidéo et a contribué à l’essor du genre zombies au cinéma dans les années 2000.
Pour les fans des jeux, il est important de noter que les différentes continuités cinématographiques prennent des libertés variables avec le matériau source. La série originale s’éloigne considérablement de la trame narrative des jeux, tandis que les films d’animation comme Resident Evil: Damnation s’intègrent parfaitement dans le canon officiel de la franchise vidéoludique. Cette diversité d’approches permet d’explorer l’univers Resident Evil sous différents angles, offrant ainsi une expérience complémentaire aux jeux.
- 11 films au total (7 en live-action, 4 en animation)
- 3 continuités distinctes coexistant dans la franchise
- Plus de 1,2 milliard de dollars de recettes mondiales
- Une durée totale de visionnage d’environ 17h41 pour l’ensemble de la saga
- Des niveaux variables de fidélité aux jeux vidéo selon les continuités

La saga originale avec Milla Jovovich : chronologie complète
La saga originale Resident Evil portée par Milla Jovovich constitue le cœur de l’univers cinématographique de la franchise. S’étalant sur quinze années (2002-2017), cette hexalogie raconte l’histoire d’Alice, un personnage créé spécifiquement pour les films, et sa lutte contre la corporation Umbrella dans un monde ravagé par l’apocalypse zombie. Contrairement aux jeux, ces films adoptent une approche plus orientée vers l’action que l’horreur pure.
Le premier opus, simplement intitulé Resident Evil (2002), introduit le concept fondamental de la franchise : le virus-T, une arme biologique développée par Umbrella qui transforme les humains en zombies voraces. Alice se réveille amnésique dans le manoir Spencer, servant de façade à une installation de recherche souterraine appelée La Ruche. Après une fuite du virus, elle se retrouve à combattre les infectés aux côtés d’une équipe de commandos. Ce film pose les bases de l’univers cinématographique en introduisant les éléments emblématiques comme les zombies, la corporation maléfique et les installations secrètes.
Resident Evil: Apocalypse (2004) poursuit directement l’histoire, avec Alice découvrant que Raccoon City est désormais envahie par les zombies. Le film introduit des personnages issus des jeux comme Jill Valentine et Carlos Olivera, tout en développant les capacités surhumaines d’Alice suite aux expérimentations d’Umbrella. Cette entrée marque également l’apparition du Nemesis, antagoniste emblématique de Resident Evil 3. La ville condamnée, l’évacuation ratée et la destruction finale de Raccoon City constituent des moments clés qui façonnent la suite de la saga.
Resident Evil: Extinction (2007) fait un bond en avant, montrant un monde post-apocalyptique où le virus a ravagé la planète. Alice, traquée par Umbrella, rencontre un convoi de survivants dans le désert du Nevada. Le Dr. Isaacs tente de développer un sérum à partir du sang d’Alice pour domestiquer les zombies. Ce volet introduit Claire Redfield et explore davantage les capacités télékinétiques d’Alice, élargissant ainsi la mythologie de la série et s’éloignant encore plus des jeux originaux.
Titre du film | Année de sortie | Durée | Éléments narratifs clés |
---|---|---|---|
Resident Evil | 2002 | 1h40 | Introduction d’Alice, incident de La Ruche |
Resident Evil: Apocalypse | 2004 | 1h33 | Chute de Raccoon City, Nemesis |
Resident Evil: Extinction | 2007 | 1h34 | Monde post-apocalyptique, clones d’Alice |
Resident Evil: Afterlife | 2010 | 1h37 | Arcadia, Albert Wesker |
Resident Evil: Retribution | 2012 | 1h36 | Installations de test d’Umbrella, Red Queen |
Resident Evil: The Final Chapter | 2017 | 1h46 | Retour à Raccoon City, origines d’Alice |
Resident Evil: Afterlife (2010) poursuit l’odyssée d’Alice qui, désormais privée de ses pouvoirs par Albert Wesker (antagoniste emblématique des jeux), cherche un sanctuaire nommé Arcadia. Tourné en 3D, ce quatrième volet introduit Chris Redfield et les Majinis, des ennemis issus de Resident Evil 5. L’intrigue se concentre sur un groupe de survivants piégés dans une prison de Los Angeles, ajoutant une dimension de huis clos à la saga.
Resident Evil: Retribution (2012) adopte une structure narrative plus complexe, avec Alice se réveillant dans une installation de test d’Umbrella où différents environnements sont simulés. Le film réintroduit des personnages précédemment tués comme Rain Ocampo et explore davantage le passé d’Alice à travers des simulations. Cette entrée élargit considérablement la mythologie en présentant un complot mondial impliquant la Red Queen, l’IA d’Umbrella devenue autonome.
La saga se conclut avec Resident Evil: The Final Chapter (2017), qui ramène Alice à Raccoon City pour une confrontation finale. Le film révèle les origines d’Alice et boucle l’histoire en revenant à son point de départ. Cette conclusion offre des réponses aux mystères établis tout au long de la série, notamment sur la véritable nature d’Alice et les motivations derrière l’apocalypse zombie orchestrée par Umbrella.
- Une hexalogie cohérente suivant la progression d’Alice
- Introduction progressive de personnages emblématiques des jeux
- Évolution du monde : d’une contamination localisée à une apocalypse mondiale
- Développement des capacités surhumaines d’Alice puis leur suppression
- Un arc narratif complet se terminant par un retour aux origines
Évolution des personnages et des créatures à travers la saga
À travers les six films de la saga originale, les personnages et les créatures ont connu une évolution significative, reflétant l’escalade constante des enjeux. Alice, interprétée par Milla Jovovich, passe d’une simple employée de sécurité amnésique à une super-soldate aux capacités surhumaines, puis redevient plus humaine dans les derniers volets. Cette transformation représente le cœur émotionnel de la saga, offrant un contrepoint humain à l’horreur environnante.
Les créatures, quant à elles, deviennent progressivement plus imposantes et menaçantes. Si le premier film se contentait de zombies classiques et de chiens infectés (les “Cerberus”), les opus suivants introduisent des monstres emblématiques des jeux comme les Lickers, Nemesis, les Majinis, et les Axe Men. Cette escalade dans les menaces reflète l’influence croissante des jeux vidéo sur la série cinématographique, tout en maintenant une identité visuelle propre.
Les films d’animation Resident Evil : une chronologie parallèle
Contrairement à la série live-action avec Milla Jovovich, les films d’animation Resident Evil s’inscrivent directement dans la continuité des jeux vidéo. Ces quatre longs-métrages en images de synthèse offrent aux fans des aventures canoniques mettant en scène les personnages emblématiques de la franchise. Leur importance est cruciale pour comprendre l’évolution de l’univers entre certains jeux, comblant des lacunes narratives laissées délibérément par Capcom.
Le premier film d’animation, Resident Evil: Degeneration (2008), se déroule chronologiquement après les événements de Resident Evil 4 et avant Resident Evil 5. Il réunit Leon S. Kennedy et Claire Redfield, protagonistes de Resident Evil 2, confrontés à une nouvelle épidémie du virus-G dans l’aéroport de Harvardville. Ce film explore les conséquences de la chute d’Umbrella Corporation et l’émergence de nouvelles menaces bioterroristes, tout en approfondissant la relation entre ces deux personnages emblématiques. L’intrigue révèle également comment les armes biologiques sont devenues des marchandises prisées sur le marché noir après la dissolution d’Umbrella.
Quatre ans plus tard, Resident Evil: Damnation (2012) nous plonge dans une guerre civile fictive en Europe de l’Est où Leon Kennedy enquête sur l’utilisation d’armes biologiques. Situé chronologiquement avant les événements de Resident Evil 6, ce film introduit les Plagas de type 2 et 3, évolutions du parasite rencontré dans Resident Evil 4. L’intrigue politique sophistiquée aborde des thèmes comme le bioterrorisme d’État et la militarisation des technologies virales. Ce volet est particulièrement apprécié pour ses scènes d’action spectaculaires et son traitement mature des implications géopolitiques des armes biologiques.
Resident Evil: Vendetta (2017) constitue le troisième opus de cette série animée et se déroule entre les jeux Resident Evil 6 et 7. Cette fois, Leon Kennedy fait équipe avec Chris Redfield et Rebecca Chambers pour contrecarrer Glenn Arias, un trafiquant d’armes biologiques cherchant vengeance après avoir perdu sa famille dans une attaque gouvernementale. Ce film se distingue par son atmosphère plus sombre et son retour aux racines horrifiques de la franchise, tout en proposant des séquences d’action spectaculaires inspirées des films de John Wick. La présence de Rebecca Chambers, absente des jeux principaux depuis longtemps, a été particulièrement appréciée des fans de longue date.
Film d’animation | Année de sortie | Position chronologique | Personnages principaux | Antagonistes/Menaces |
---|---|---|---|---|
Resident Evil: Degeneration | 2008 | Entre RE4 et RE5 | Leon Kennedy, Claire Redfield | Virus-G, WilPharma |
Resident Evil: Damnation | 2012 | Avant RE6 | Leon Kennedy | Plagas avancés, guerre civile |
Resident Evil: Vendetta | 2017 | Entre RE6 et RE7 | Leon Kennedy, Chris Redfield, Rebecca Chambers | Virus A, Glenn Arias |
Resident Evil: Death Island | 2023 | Après RE6 | Leon Kennedy, Jill Valentine, Chris Redfield | Nouveau virus, Île d’Alcatraz |
Le plus récent film d’animation, Resident Evil: Death Island (2023), réunit pour la première fois Leon Kennedy, Jill Valentine et Chris Redfield dans une même aventure. L’intrigue se déroule sur l’île d’Alcatraz transformée en parc d’attractions, où un mystérieux virus provoque des disparitions. Ce film représente un événement majeur pour les fans, puisqu’il marque le retour de Jill Valentine dans la chronologie principale après son absence remarquée dans plusieurs jeux. La réunion de ces trois piliers de la franchise dans une même histoire offre un moment de fanservice assumé tout en développant les relations entre ces personnages emblématiques.
Ces films d’animation se distinguent par leur fidélité à l’esprit des jeux vidéo, tant au niveau du design des créatures que de la représentation des personnages. Contrairement aux adaptations live-action qui prennent des libertés considérables avec le matériau source, ces longs-métrages s’efforcent de s’intégrer harmonieusement dans le canon établi par Capcom. Ils offrent également une qualité d’animation qui s’est considérablement améliorée au fil des ans, avec Resident Evil: Death Island présentant des visuels particulièrement impressionnants qui se rapprochent de la qualité graphique des jeux récents.
- Développement approfondi des personnages canoniques des jeux
- Exploration de périodes inédites entre les jeux principaux
- Traitement mature des thèmes de bioterrorisme et de conspirations gouvernementales
- Mise en scène spectaculaire de combats contre des créatures emblématiques
- Qualité d’animation en constante évolution, atteignant son apogée avec Death Island
Pour les puristes et les fans des jeux vidéo, ces films d’animation constituent souvent la meilleure porte d’entrée dans l’univers cinématographique de Resident Evil, offrant une expérience complémentaire qui enrichit la compréhension globale de la saga vidéoludique. Leur statut canonique leur confère une importance particulière dans la chronologie officielle, faisant d’eux des visionnages essentiels pour qui souhaite saisir toutes les nuances de l’univers Resident Evil.
Les connexions narratives avec les jeux vidéo
L’un des aspects les plus fascinants des films d’animation Resident Evil réside dans leur capacité à combler les lacunes narratives entre les jeux. Par exemple, Resident Evil: Degeneration montre comment le virus-G a continué à représenter une menace après les événements de Raccoon City, tandis que Resident Evil: Damnation explique comment les Plagas ont évolué et se sont propagés à l’échelle internationale. Ces connexions narratives enrichissent considérablement l’univers global de la franchise.
Le reboot de 2021 : Bienvenue à Raccoon City
Après la conclusion de la saga avec Milla Jovovich en 2017, la franchise Resident Evil cinématographique a pris un nouveau départ avec Resident Evil: Bienvenue à Raccoon City. Sorti en 2021, ce reboot réalisé par Johannes Roberts représente une approche radicalement différente de l’adaptation des jeux vidéo. Contrairement à la série originale qui avait créé son propre univers avec des personnages originaux comme Alice, ce film se veut une adaptation beaucoup plus fidèle des deux premiers jeux de la série, fusionnant leurs intrigues en une seule histoire cohérente.
L’ambition première de ce reboot était de revenir aux racines horrifiques de la franchise. Là où les films avec Milla Jovovich évoluaient progressivement vers le film d’action à grand spectacle, Bienvenue à Raccoon City cherche à recréer l’atmosphère oppressante et terrifiante des jeux originaux. Le réalisateur Johannes Roberts s’est d’ailleurs ouvertement inspiré du cinéma d’horreur des années 70 et 80, citant notamment John Carpenter comme influence majeure. Cette approche se ressent dans la photographie sombre, l’ambiance pluvieuse et l’utilisation parcimonieuse des zombies pour maximiser leur impact.
Le film se déroule en 1998 et présente Raccoon City comme une ville mourante après le départ de la corporation pharmaceutique Umbrella qui en était le principal employeur. Claire Redfield revient dans sa ville natale pour prévenir son frère Chris d’une catastrophe imminente, basée sur des informations qu’elle a découvertes sur internet. La nuit même, une épidémie de zombies se déclare, forçant les protagonistes à lutter pour leur survie. L’intrigue alterne entre deux lieux emblématiques des jeux : le manoir Spencer où Chris et l’équipe des S.T.A.R.S. sont piégés, et le commissariat de police où Leon Kennedy vit sa première journée catastrophique en tant qu’officier.
Côté casting, Bienvenue à Raccoon City met en scène une nouvelle génération d’acteurs pour incarner les personnages emblématiques de la franchise. Kaya Scodelario interprète Claire Redfield, Robbie Amell son frère Chris, Hannah John-Kamen joue Jill Valentine, tandis qu’Avan Jogia prête ses traits à Leon S. Kennedy. Le film introduit également des personnages secondaires importants comme Albert Wesker (Tom Hopper), William Birkin (Neal McDonough) et le chef des S.T.A.R.S., Brian Irons (Donal Logue). Cette distribution reflète la volonté de construire un univers partagé plus proche des jeux, où les personnages canoniques occupent le devant de la scène.
Aspect | Saga originale (2002-2017) | Reboot (2021) |
---|---|---|
Protagoniste principal | Alice (personnage original) | Claire Redfield et Leon Kennedy (personnages des jeux) |
Ton et atmosphère | Action-horreur, de plus en plus orienté action | Horreur atmosphérique, survival horror |
Fidélité aux jeux | Inspiration libre, univers parallèle | Adaptation directe des jeux 1 et 2 |
Cadre temporel | Futur proche évoluant vers post-apocalyptique | 1998, période exacte des jeux originaux |
Esthétique visuelle | Futuriste, high-tech | Rétro années 90, film d’horreur classique |
Sur le plan visuel, Bienvenue à Raccoon City s’efforce de recréer fidèlement les décors emblématiques des jeux, notamment le hall du commissariat avec sa statue iconique, le manoir Spencer avec son grand escalier, et même le camion-citerne renversé qui bloque la route au début de Resident Evil 2. Ces références visuelles directes constituent un véritable festival de clins d’œil pour les fans, transformant le film en une sorte de tour d’hommage à travers les lieux marquants de la franchise.
Malgré ces efforts de fidélité, le film a reçu un accueil mitigé, tant de la part des critiques que des fans. Avec un budget nettement inférieur à celui des films précédents (environ 25 millions de dollars contre 60 millions pour Resident Evil: The Final Chapter), certains effets spéciaux et maquillages ont été jugés en-deçà des attentes. De plus, la compression des intrigues de deux jeux en un seul film de moins de deux heures a nécessairement conduit à des simplifications narratives qui ont pu frustrer les puristes.
- Retour aux racines horrifiques de la franchise
- Adaptation simultanée des événements de Resident Evil 1 et 2
- Recréation fidèle de lieux emblématiques (Manoir Spencer, RPD)
- Introduction de personnages absents de la saga originale (Leon, Claire)
- Esthétique volontairement rétro rappelant l’époque des jeux originaux
En termes de positionnement dans l’ordre de visionnage, Bienvenue à Raccoon City constitue un point d’entrée complètement indépendant de la saga précédente. Il peut être regardé sans aucune connaissance préalable des autres films, et représente même probablement une meilleure introduction pour les nouveaux venus qui connaissent les jeux. À l’heure actuelle, aucune suite n’a été officiellement confirmée, bien que le réalisateur ait exprimé son intérêt pour adapter les événements de Resident Evil: Code Veronica dans un potentiel second volet.
Les références aux jeux originaux
Bienvenue à Raccoon City regorge de références méticuleuses aux jeux vidéo originaux. Des détails comme la façon dont les personnages ouvrent les portes (rappelant les animations de transition des premiers jeux), l’utilisation de machines à écrire comme points de sauvegarde transformées en objets de décor, ou encore les angles de caméra qui reproduisent parfois à l’identique certains plans fixes des jeux PS1, témoignent d’une véritable démarche de fan service. Ces clins d’œil s’étendent jusqu’aux costumes et accessoires, comme la veste en cuir de Claire ou la coupe de cheveux distinctive de Leon.
L’ordre chronologique idéal pour découvrir tous les films
Pour les spectateurs souhaitant s’immerger pleinement dans l’univers cinématographique de Resident Evil, choisir le bon ordre de visionnage peut s’avérer crucial. Compte tenu des différentes continuités qui coexistent au sein de la franchise, plusieurs approches sont possibles, chacune offrant une expérience distincte. L’ordre chronologique, bien que le plus logique narrativement, n’est pas nécessairement le plus optimal pour apprécier pleinement l’évolution de la saga et ses multiples facettes.
L’approche la plus recommandée pour un premier visionnage consiste à séparer clairement les différentes continuités et à les explorer successivement. Commencer par la saga originale avec Milla Jovovich permet de suivre l’évolution progressive de cette franchise qui a défini l’esthétique des adaptations de jeux vidéo au début des années 2000. Voici donc l’ordre idéal pour cette première continuité :
- Resident Evil (2002) – L’introduction parfaite à l’univers, présentant le virus-T et la corporation Umbrella
- Resident Evil: Apocalypse (2004) – L’épidémie s’étend à Raccoon City, introduisant Jill Valentine
- Resident Evil: Extinction (2007) – Le monde post-apocalyptique et les mutations du virus
- Resident Evil: Afterlife (2010) – L’expansion du complot d’Umbrella et l’introduction d’Albert Wesker
- Resident Evil: Retribution (2012) – Les installations de test et le retour de personnages emblématiques
- Resident Evil: The Final Chapter (2017) – La conclusion qui révèle les origines d’Alice et le plan initial d’Umbrella
Une fois cette saga terminée, le spectateur peut s’orienter vers les films d’animation, qui offrent une perspective complètement différente en s’inscrivant directement dans la continuité des jeux vidéo. L’ordre chronologique est ici le plus pertinent :
- Resident Evil: Degeneration (2008) – Se déroule après Resident Evil 4, réunissant Leon et Claire
- Resident Evil: Damnation (2012) – Avant Resident Evil 6, suivant Leon en Europe de l’Est