La France classée 23e sur 27 en matière de mortalité infantile au sein de l’UE

Le dernier rapport de l’Ined révèle des chiffres alarmants concernant la mortalité infantile en France. Le pays se classe 23e sur 27 au sein de l’Union européenne en 2022, une chute tragique par rapport aux années passées où la France faisait partie des bons élèves. Alors que la tendance générale des autres pays est à la baisse, la mortalité infantile dans l’Hexagone stagne, avec 4,5 décès pour 1.000 naissances chez les garçons et 3,7 chez les filles.

Ce constat soulève de nombreuses interrogations sur la santé publique et la protection de l’enfance. Si, jusqu’à récemment, la France était considérée comme un modèle en matière de maternité et de soins prénataux, elle doit maintenant faire face à une réalité préoccupante, notamment en raison de divers facteurs qui impactent la qualité des services de santé.

Mortalité infantile en France : un recul inquiétant

Avec un taux qui dépasse la moyenne européenne, la France doit faire preuve d’une vigilance accrue. Des pays comme la Suède affichent des résultats presque deux fois meilleurs, atteignant un taux de 2,5 pour 1.000, ce qui soulève des questions sur l’efficacité des politiques de santé. La stagnation des chiffres français contraste fortement avec l’amélioration observée ailleurs en Europe.

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Les facteurs en cause

Plusieurs éléments sont mis en avant pour comprendre ce phénomène. D’une part, l’accès inégal aux soins, qui dépend souvent de la situation socio-économique des familles, contribue à cette réalité. D’autre part, l’état de santé des mères et la nutrition infantile jouent également un rôle clé. Des organisations non gouvernementales s’alarment également de la dégradation des services de santé et de la prise en charge médicale.

Appels à l’action et solutions proposées

Face à cette situation qui devient chaque jour plus préoccupante, un groupe de 70 parlementaires, soignants et parents a signé une tribune appelant à des actions concrètes. Ils réclament notamment la mise en place d’un registre des naissances qui pourrait aider à identifier les failles dans le système. Ces mesures visent à mettre en place des politiques publiques adaptées et efficaces.

L’importance de l’éducation à la santé et de la prévention

Il est essentiel d’intensifier les efforts en matière de prévention et d’éducation à la santé. Cela implique que les professionnels de santé, en collaboration avec les écoles et les >hôpitaux, prodiguent davantage d’informations sur la nutrition infantile et le suivi médical. Cela permettra de mieux préparer les futurs parents et d’améliorer les chances de survie des nouveau-nés.

Comparaisons avec d’autres pays

Pays Taux de mortalité (pour 1.000 naissances)
Suède 2,5
France 4,5 (garçons) / 3,7 (filles)
Moyenne UE 3,5 (garçons) / 3,0 (filles)
https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069

Les défis sont nombreux, mais avec une volonté collective et une attention particulière portée sur la protection de l’enfance, il est possible d’espérer une amélioration des conditions de vie des nourrissons. Des efforts concertés de la part des autorités sanitaires, des parents et de la société civile sont primordiaux pour inverser cette tendance et garantir un avenir plus sain pour nos enfants.

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