
Diffusée pour la première fois fin 2023 sur Canal+, “D’argent et de sang” s’impose comme l’une des séries françaises les plus ambitieuses de ces dernières années. Adaptée du livre-enquête éponyme de Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, cette production signée Xavier Giannoli plonge le spectateur dans les méandres de la plus grande fraude fiscale de l’histoire française : l’arnaque à la taxe carbone. Entre 2008 et 2009, cette escroquerie a détourné plusieurs milliards d’euros du marché des quotas carbone, créé paradoxalement pour lutter contre le réchauffement climatique. Portée par un casting quatre étoiles avec Vincent Lindon, Niels Schneider et Ramzy Bedia, la série dévoile l’incroyable association entre des escrocs de Belleville et un trader des beaux quartiers parisiens, poursuivis par un enquêteur obsessionnel. Après le succès retentissant de sa première partie, la seconde est arrivée en janvier 2024, confirmant le statut de cette production comme un incontournable du paysage audiovisuel français.
La série “D’argent et de sang” s’ancre dans un fait divers aussi réel que stupéfiant : l’escroquerie à la taxe carbone, considérée comme la plus grande fraude fiscale jamais perpétrée en France. Entre 2008 et 2009, ce système ingénieux a permis à quelques hommes de détourner près de 1,6 milliard d’euros des caisses de l’État français, et jusqu’à 5 milliards à l’échelle européenne. Une somme colossale qui donne le vertige et rend cette affaire particulièrement fascinante pour une adaptation en série.
Le mécanisme de cette fraude reposait sur l’exploitation d’une faille dans le système de TVA intracommunautaire appliqué aux quotas carbone. Ces derniers, créés suite au protocole de Kyoto, permettaient aux entreprises d’acheter des droits à polluer. Les escrocs achetaient ces quotas hors taxe à l’étranger, les revendaient en France avec TVA, puis disparaissaient sans jamais reverser cette taxe à l’État. Un système aussi simple qu’efficace, qualifié de “carrousel de TVA”.
Xavier Giannoli réussit brillamment à expliquer ce mécanisme complexe en quelques scènes claires, sans jamais perdre le spectateur dans les méandres techniques de la finance. C’est d’ailleurs l’un des tours de force de la série : rendre intelligible et captivante une escroquerie financière qui, sur le papier, pourrait sembler aride pour le grand public. Là où des productions comme Netflix avec “Bad Banks” ou Amazon Prime Video avec “Industry” ont également traité des scandales financiers, “D’argent et de sang” se distingue par sa capacité à humaniser ce scandale.
Les principaux protagonistes de cette affaire sont devenus les personnages centraux de la série, bien que leurs noms aient été modifiés. Marco Mouly, figure haute en couleur de cette escroquerie, est incarné par Ramzy Bedia sous le nom de Simon Weynachter. Arnaud Mimran devient Éric Raphaël (Niels Schneider), et Samy Souied se transforme en Jacques Meslet (David Ayala). Ces trois hommes, aux parcours et origines diverses, vont s’associer pour mettre en place cette arnaque du siècle.
L’ironie de cette affaire, parfaitement retranscrite dans la série, réside dans le détournement d’un mécanisme initialement conçu pour protéger l’environnement. Les quotas carbone, mis en place suite aux accords internationaux sur le climat, devaient inciter les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce marché financier vertueux s’est transformé en terrain de jeu pour escrocs, illustrant la perversion possible des meilleures intentions écologiques.
La série de Canal+ ne manque pas de souligner ce paradoxe à travers plusieurs séquences où les personnages se moquent ouvertement de ces “histoires d’ours polaires”. Cette dimension cynique apporte une profondeur supplémentaire au récit, montrant comment l’avidité peut détourner même les initiatives les plus nobles. En 2025, alors que les enjeux climatiques sont plus cruciaux que jamais, cette réflexion prend une résonance particulière.
Voici les principaux aspects de l’arnaque à la taxe carbone mis en lumière par la série :
En parallèle, Arte a produit un documentaire sur cette même affaire, offrant une approche plus journalistique et factuelle que la série de Giannoli. Les deux œuvres se complètent parfaitement, l’une privilégiant l’émotion et la dramaturgie, l’autre l’analyse et la précision historique.
| Réalité | Fiction (D’argent et de sang) |
|---|---|
| Marco Mouly | Simon Weynachter (Ramzy Bedia) |
| Arnaud Mimran | Éric Raphaël (Niels Schneider) |
| Samy Souied | Jacques Meslet (David Ayala) |
| Patrice Amar (magistrat) | Simon Weynachter (Vincent Lindon) |
Xavier Giannoli signe avec “D’argent et de sang” sa première incursion dans l’univers des séries télévisées, et le résultat est stupéfiant. Le réalisateur, connu pour ses longs-métrages comme “Illusions perdues” ou “Marguerite”, apporte au format sériel toute la puissance de sa mise en scène cinématographique. Son approche visuelle, fortement influencée par Martin Scorsese (qu’il cite régulièrement comme une inspiration majeure), transforme cette affaire financière en un thriller haletant aux accents de tragédie grecque.
La réalisation de Giannoli se caractérise par une caméra nerveuse, des mouvements fluides et des plans-séquences ambitieux qui nous plongent au cœur de l’action. Particulièrement remarquable est sa façon de filmer les scènes de fête et d’excès, rappelant certaines séquences du “Loup de Wall Street” ou de “Casino”. Ces moments d’opulence décadente contrastent violemment avec les scènes d’enquête, plus austères et cliniques, créant ainsi une dichotomie visuelle qui reflète parfaitement les deux mondes qui s’affrontent.
La collaboration entre Giannoli et StudioCanal pour cette production a permis de bénéficier de moyens exceptionnels pour une série française. Les décors somptueux, les costumes impeccables et la photographie léchée témoignent d’un budget conséquent, rare dans le paysage audiovisuel hexagonal. Cette ambition visuelle place “D’argent et de sang” au niveau des meilleures productions internationales, comme celles d’HBO ou de Netflix.
Au-delà de ses qualités techniques, la série brille par sa capacité à entremêler différents genres narratifs :
L’une des grandes forces de “D’argent et de sang” réside dans sa capacité à dresser un portrait sans concession des fractures sociales qui traversent la société française. Xavier Giannoli filme avec la même acuité les quartiers populaires de Belleville et les appartements haussmanniens du 16ème arrondissement parisien. Ce contraste géographique devient le symbole d’une France divisée entre différentes communautés qui coexistent sans jamais véritablement se rencontrer.
La série explore comment l’argent, et surtout son absence, façonne les trajectoires individuelles. Simon Weynachter et ses complices, issus de milieux modestes, voient dans cette escroquerie une revanche sociale autant qu’une opportunité financière. À l’inverse, Éric Raphaël, issu de la bourgeoisie parisienne, s’engage dans cette fraude par ennui et sentiment d’échec malgré ses privilèges de naissance.
Cette dimension sociologique confère à la série une profondeur rare, comparable à certaines productions de France 2 comme “Jeux d’influence” ou de Arte comme “En thérapie”, qui utilisent également la fiction pour décrypter les mécanismes sociaux contemporains.
| Environnement social | Représentation dans la série | Personnages emblématiques |
|---|---|---|
| Quartiers populaires | Belleville, bars communautaires, petits appartements | Simon Weynachter, Jacques Meslet |
| Bourgeoisie parisienne | 16ème arrondissement, restaurants étoilés, hôtels particuliers | Éric Raphaël, sa belle-famille |
| Institutions judiciaires | Bureaux austères, salles d’audience impersonnelles | Simon Weynachter (Vincent Lindon) |
| Milieu international | Dubaï, Tel-Aviv, hôtels de luxe | Les intermédiaires financiers |
L’une des grandes forces de “D’argent et de sang” réside dans son casting exceptionnel. En tête d’affiche, Vincent Lindon livre une performance magistrale dans le rôle du juge Simon Weynachter, inspiré du magistrat Patrice Amar qui a mené l’enquête sur l’affaire de la taxe carbone. L’acteur, habitué des rôles d’hommes intègres et tourmentés, incarne avec une intensité rare ce personnage obsessionnel, dévoré par sa quête de justice et habité par ses démons personnels. Sa présence à l’écran, tout en retenue et en silences éloquents, rappelle ses meilleures performances au cinéma et confirme son statut d’acteur majeur du paysage français.
Face à lui, Niels Schneider compose un Éric Raphaël fascinant de complexité. Avocat brillant issu de la bourgeoisie parisienne, marié à une riche héritière mais profondément insatisfait, son personnage incarne la dérive d’une certaine jeunesse dorée. L’acteur, déjà remarqué dans plusieurs productions d’OCS, capture parfaitement l’ambivalence de cet homme déchiré entre son éducation privilégiée et sa fascination pour le monde interlope des escrocs qu’il côtoie. Sa transformation progressive, de jeune homme de bonne famille à criminel en col blanc, est rendue avec une subtilité remarquable.
Mais la véritable révélation de la série est sans conteste Ramzy Bedia. Connu principalement pour ses rôles comiques sur M6 et TF1, l’acteur opère ici une métamorphose stupéfiante en incarnant Simon Weynachter, personnage inspiré du flamboyant Marco Mouly. Sa performance, oscillant entre comédie et tragédie, apporte une dimension humaine touchante à ce personnage haut en couleur. Le mimétisme avec le véritable Marco Mouly est saisissant, tant dans les expressions que dans la gestuelle, sans jamais tomber dans la caricature.
Voici les performances d’acteurs qui méritent une attention particulière :
La performance de Ramzy Bedia mérite qu’on s’y attarde particulièrement tant elle marque un tournant dans la carrière de cet acteur. Principalement connu pour ses rôles comiques avec Éric Judor dans “La Tour Montparnasse Infernale” ou “H”, série culte de Canal+, Bedia démontre ici une profondeur de jeu insoupçonnée. Sa transformation physique pour le rôle est impressionnante : prise de poids, posture voûtée, gestuelle nerveuse et accent travaillé.
Pour préparer ce personnage, l’acteur a visionné de nombreuses interviews de Marco Mouly, notamment celles réalisées par le journaliste Marc Fechet pour France 2. Cette étude minutieuse lui a permis de saisir les tics de langage, les expressions faciales et le charisme particulier de cet escroc devenu célèbre pour ses apparitions médiatiques après sa condamnation.
Ce qui frappe dans l’interprétation de Bedia, c’est sa capacité à rendre attachant un personnage moralement condamnable. Son Simon Weynachter est à la fois drôle, touchant, exaspérant et terrifiant. L’acteur parvient à montrer la vulnérabilité derrière la façade du gouailleur, les blessures d’enfance qui expliquent (sans les excuser) ses dérives adultes. Cette performance rappelle celle de James Gandolfini dans “Les Soprano”, série culte disponible en Blu-ray, qui réussissait également à humaniser un personnage criminel.
| Acteur | Personnage | Inspiration réelle | Transformation notable |
|---|---|---|---|
| Vincent Lindon | Simon Weynachter (juge) | Patrice Amar | Amaigrissement, posture voûtée |
| Ramzy Bedia | Simon Weynachter (escroc) | Marco Mouly | Prise de poids, accent, gestuelle |
| Niels Schneider | Éric Raphaël | Arnaud Mimran | Look soigné, attitude arrogante |
| David Ayala | Jacques Meslet | Samy Souied | Vieillissement, corpulence |
L’une des grandes forces de “D’argent et de sang” réside dans sa construction narrative sophistiquée qui jongle habilement entre différentes temporalités. Xavier Giannoli a opté pour une structure non-linéaire qui entremêle trois périodes clés : les origines de l’arnaque (2008-2009), l’enquête judiciaire (2010-2011) et les conséquences à long terme pour les protagonistes (2015-2016). Cette approche, qui pourrait sembler complexe sur le papier, se révèle parfaitement fluide à l’écran grâce à un montage rigoureux et des indices visuels subtils qui permettent au spectateur de se repérer sans difficulté.
Cette structure en puzzle évoque certaines séries prestigieuses comme “True Detective” (disponible sur OCS) ou “The Crown” (sur Netflix), qui utilisent également les allers-retours temporels pour enrichir leur narration. Chez Giannoli, ce choix n’est pas un simple artifice stylistique mais sert profondément le propos : il permet de montrer comment les actions passées façonnent inexorablement le futur des personnages, comment les décisions prises dans l’euphorie de l’instant produisent des conséquences durables.
Le récit s’articule autour de plusieurs points de vue, offrant une vision kaléidoscopique de l’affaire. On suit tour à tour :
Cette multiplicité des points de vue enrichit considérablement la série, lui permettant d’échapper au manichéisme simpliste qui guette parfois ce type de récit. Aucun personnage n’est entièrement blanc ou noir ; chacun porte ses contradictions, ses failles et ses motivations complexes. Cette nuance rappelle l’approche de séries comme “The Wire” (diffusée initialement sur HBO et disponible en Blu-ray), qui refusait également les simplifications morales au profit d’une vision plus complexe de la criminalité.
La diffusion de “D’argent et de sang” a été scindée en deux parties par Canal+, avec un premier bloc d’épisodes diffusé fin 2023 et le second en janvier 2024. Ce choix de programmation, initialement dicté par des contraintes de production, s’est révélé particulièrement pertinent sur le plan narratif. La première partie se concentre essentiellement sur la mise en place de l’arnaque et la constitution du trio d’escrocs, tandis que la seconde s’attache davantage aux conséquences de leurs actes et à l’enquête qui se resserre autour d’eux.
Cette structure en diptyque rappelle celle adoptée par Netflix pour “Lupin” ou Amazon Prime Video pour “The Boys”, où chaque partie possède sa propre dynamique tout en s’inscrivant dans une narration globale. Dans le cas de “D’argent et de sang”, cette pause entre les deux parties a permis aux spectateurs de digérer les nombreuses informations de la première moitié et d’entrer dans la seconde avec une compréhension claire des enjeux et des personnages.
Le réalisateur Xavier Giannoli a exploité cette structure pour créer un contraste saisissant entre :
| Première partie | Seconde partie |
|---|---|
| L’euphorie de l’argent facile | L’angoisse de la chute imminente |
| L’ascension sociale des protagonistes | Leur déchéance progressive |
| Les fêtes somptueuses et l’ostentation | La paranoïa et la claustration |
| L’amitié et la complicité entre les escrocs | Les trahisons et règlements de comptes |
| Le sentiment d’impunité | La réalité de la justice qui se met en marche |
Au-delà de son récit captivant d’arnaque spectaculaire, “D’argent et de sang” développe une réflexion profonde sur les dérives du capitalisme financier contemporain. La série de Xavier Giannoli ne se contente pas de raconter une escroquerie particulièrement audacieuse ; elle interroge tout un système économique qui a rendu possible une telle fraude. En cela, elle s’inscrit dans la lignée de films comme “Le Loup de Wall Street” de Martin Scorsese ou “Inside Job” de Charles Ferguson, documentaire oscarisé disponible sur plusieurs plateformes dont Netflix.
L’arnaque à la taxe carbone mise en scène dans la série révèle les failles béantes d’un système financier globalisé où l’argent circule à une vitesse vertigineuse, sans contrôle efficace. Les escrocs exploitent les zones grises entre différentes juridictions nationales, l’absence de coordination entre les services fiscaux européens, et la complexité délibérée des mécanismes financiers qui rendent presque impossible leur surveillance. Cette critique systémique rappelle celle portée par des séries comme “Bad Banks” (visible sur Arte) ou “Industry” (diffusée sur OCS).
La série pointe également du doigt la responsabilité des institutions dans cette débâcle financière :
Cette dimension critique confère à la série une profondeur qui dépasse le simple divertissement. En montrant comment trois hommes relativement ordinaires ont pu détourner des milliards d’euros avec une facilité déconcertante, Giannoli nous invite à questionner les fondements mêmes de notre économie mondialisée. Cette réflexion trouve un écho particulier en 2025, alors que les scandales financiers continuent de secouer régulièrement l’actualité économique et que les inégalités de richesse atteignent des niveaux historiques.
Au cœur de “D’argent et de sang” se trouve une réflexion profonde sur l’argent et le besoin d’argent. Cette série ne se contente pas de décrire une arnaque, elle interroge aussi les motivations humaines qui poussent à de tels actes. L’argent y est présenté comme un révélateur des caractères, un amplificateur des pulsions les plus profondes. Pour Simon Weynachter (Ramzy Bedia), l’argent représente une revanche sociale, un moyen d’effacer les humiliations passées. Pour Éric Raphaël (Niels Schneider), c’est davantage la transgression et l’adrénaline qui motivent son implication que le besoin financier réel.
La série montre avec une acuité remarquable comment l’argent transforme les relations humaines. Les amitiés se nouent et se dénouent autour des flux financiers, les loyautés vacillent face aux sommes en jeu, les familles se déchirent sous la pression de la richesse soudaine ou de sa perte. Cette exploration des passions humaines catalysées par l’argent évoque les grandes fresques littéraires de Balzac ou Zola, qui décrivaient déjà au XIXe siècle la corruption des âmes par le pouvoir financier.
Xavier Giannoli filme les liasses de billets, les virements bancaires et les comptes offshore avec la même intensité que les relations amoureuses ou les confrontations violentes. L’argent devient un personnage à part entière de la série, omniprésent même lorsqu’il est invisible. Cette approche rappelle certains documentaires diffusés sur Arte comme “Les Gangsters de la finance” ou “Argent sale : le secret bancaire suisse”, qui traitent également de la dimension presque métaphysique de l’argent dans nos sociétés contemporaines.
| Personnage | Rapport à l’argent | Motivations profondes |
|---|---|---|
| Simon Weynachter (Ramzy Bedia) | Ostentatoire, dépensier | Reconnaissance sociale, effacement des origines modestes |
| Éric Raphaël (Niels Schneider) | Ambivalent, joueur | Transgression, adrénaline, rébellion contre son milieu |
| Jacques Meslet (David Ayala) | Pragmatique, prévoyant | Sécurité familiale, revanche sur une vie de petits trafics |
| Simon Weynachter (Vincent Lindon) | Désintéressé, austère | Justice, ordre moral, compensation d’échecs personnels |
“D’argent et de sang” s’inscrit dans une riche tradition cinématographique que Xavier Giannoli connaît et maîtrise parfaitement. Sa mise en scène témoigne d’influences multiples, savamment digérées et réinterprétées pour créer une œuvre qui, tout en rendant hommage à ses modèles, affirme une identité propre. Les cinéphiles reconnaîtront sans peine l’empreinte de Martin Scorsese, réalisateur fétiche de Giannoli, notamment dans le traitement des scènes de fête, filmées en plans-séquences virtuoses qui rappellent “Les Affranchis” ou “Casino”, deux classiques disponibles en Blu-ray remasterisé.
La série évoque également l’univers de Francis Ford Coppola, particulièrement dans sa façon de dépeindre les relations familiales