
Fini le temps où porter une culotte était une obligation sociale pour les femmes. Une nouvelle tendance fait son apparition et bouscule les codes vestimentaires : le “no panties” ou “go commando”. De plus en plus de femmes choisissent de se passer de sous-vêtements au quotidien, revendiquant liberté et confort.
Le port de la culotte n’a rien d’obligatoire. Apparu au XVIIIe siècle, ce sous-vêtement s’est peu à peu imposé dans nos habitudes vestimentaires, notamment sous l’influence des autorités religieuses conservatrices. Mais aujourd’hui, de nombreuses femmes remettent en question cette norme sociale et décident de s’en affranchir.
Pour beaucoup, le choix de ne plus porter de culotte résulte d’un véritable déclic. Isabelle, 34 ans, raconte comment une amie lui a ouvert les yeux : “Vivre sans culotte c’est ça la vraie liberté”. Fascinée par cette idée, elle a progressivement abandonné ce sous-vêtement, d’abord en portant des collants sans rien dessous.
Loin d’être un simple effet de mode, la pratique du “sans culotte” présenterait de réels avantages pour la santé et le bien-être des femmes.
La diminution des mycoses, des irritations et des infections urinaires est fréquemment rapportée par les femmes qui adoptent le « no panties ». Une spécialiste en gynécologie, citée par plusieurs médias, souligne que les récidives de cystites ou d’infections vulvo-vaginales sont plus volontiers associées au port régulier de protège-slips et de sous-vêtements. Ces textiles favorisent en effet l’humidité et la prolifération des micro-organismes.
Sans culotte, la zone intime respire mieux. La chaleur et l’humidité, propices au développement des bactéries, sont réduites. Cela permet une meilleure régulation thermique naturelle et limite les odeurs désagréables liées à la transpiration.
Fini les élastiques qui serrent, les coutures qui irritent, les plis disgracieux sous les vêtements. Les femmes qui ont adopté le “no panties” témoignent d’un confort incomparable. Em, 34 ans, affirme : “J’ai repensé ma garde-robe totalement pour être libérée.”
Vous êtes tentée par l’expérience mais ne savez pas par où commencer ? Voici quelques conseils pour adopter le “no panties” en toute sérénité.
Commencez progressivement, par exemple en dormant sans culotte la nuit. Puis essayez de vous en passer pour quelques heures dans la journée, à la maison. Augmentez peu à peu la durée jusqu’à vous sentir à l’aise.
Privilégiez les matières douces et naturelles comme le coton ou le lin, qui laissent respirer la peau. Optez pour des coupes amples et fluides au niveau de l’entrejambe. Évitez les jeans bruts qui peuvent causer des irritations par frottement.
Redoublez de vigilance sur votre hygiène intime. Lavez-vous quotidiennement avec un savon doux adapté au pH vaginal. Séchez-vous soigneusement après chaque toilette. Changez de vêtement dès que vous transpirez.
Si le “no panties” présente de nombreux avantages, il existe des circonstances où porter une culotte reste préférable.
La plupart des femmes préfèrent porter une culotte durant leurs menstruations pour plus de sécurité avec leurs protections hygiéniques. Certaines pratiquent toutefois le flux instinctif libre, une méthode d’autorégulation de l’écoulement menstruel sans protection.
Lors d’exercices physiques vigoureux, une culotte en coton respirant peut s’avérer utile pour absorber la transpiration et éviter les frottements. Pensez à vous changer rapidement après l’effort.
Par mesure d’hygiène, gardez votre culotte pour essayer des vêtements en magasin. Cela évite de propager ou d’être en contact avec des bactéries potentiellement présentes sur les vêtements.
Le choix de ne pas porter de culotte suscite encore de nombreux préjugés. Voici quelques idées reçues à déconstruire.
Au contraire, ne pas porter de culotte peut être bénéfique pour l’équilibre de la flore vaginale. Le Dr Aleece Fosnight, urologue, explique que certaines culottes en matières synthétiques favorisent les infections. L’absence de sous-vêtements permet une meilleure aération et limite la prolifération des bactéries.
Beaucoup de femmes trouvent en réalité plus confortable de ne pas porter de culotte sous leur jean. Alice témoigne : “Toutes mes copines m’ont dit que ça fait obligatoirement mal mais ce n’est pas vrai”. Il faut toutefois privilégier des jeans souples et doux pour éviter les irritations.
Le “no panties” n’est pas une question de morphologie. Toutes les femmes peuvent l’adopter si elles se sentent à l’aise ainsi, quel que soit leur corps. C’est avant tout une question de confort personnel.
Au-delà du confort quotidien, le fait de ne pas porter de culotte peut avoir des répercussions positives sur la vie intime.
Se sentir libre et à l’aise dans son corps favorise l’épanouissement sexuel. Beaucoup de femmes témoignent d’une sensualité accrue depuis qu’elles ont adopté le “no panties”. Le simple fait de savoir qu’on ne porte pas de culotte peut être excitant et booster la libido.
En étant plus attentive aux sensations de son intimité au quotidien, on apprend à mieux connaître son corps. Cela permet de mieux identifier ses cycles, ses réactions, et d’être plus à l’écoute de ses désirs et besoins sexuels.
Plus besoin de se déshabiller entièrement pour un moment coquin improvisé ! L’absence de culotte facilite les rapports sexuels spontanés, que ce soit seule ou avec un(e) partenaire.
Si le “no panties” fait parler de lui aujourd’hui, ce n’est pas la première fois dans l’histoire que les femmes s’affranchissent de leurs dessous.
Dans la Grèce et la Rome antiques, les femmes ne portaient pas de sous-vêtements. Elles portaient simplement des tuniques longues, parfois avec une bande de tissu (le strophium) pour soutenir la poitrine.
C’est au XIVe siècle qu’apparaissent les premiers caleçons féminins, portés sous les robes. Ils restent toutefois réservés aux classes aisées et ne se démocratisent que lentement.
Le mouvement hippie remet à l’honneur le “no panties”. Le string fait son apparition, permettant de ne rien porter sous les pantalons moulants sans marques visibles. Une forme de libération du corps féminin.
De nombreuses stars assument publiquement leur choix de ne pas porter de culotte, contribuant à normaliser cette pratique.
La chanteuse est connue pour ses tenues provocantes sans sous-vêtements. Elle revendique ce choix comme une forme d’expression artistique et d’empowerment féminin.
L’ancienne star de Disney a déclaré ne quasiment jamais porter de culotte. Pour elle, c’est une façon de s’affranchir des diktats de la société sur le corps des femmes.
Le top model ose régulièrement des robes très échancrées sans sous-vêtements lors d’événements mondains. Une audace qui fait souvent parler mais qu’elle assume pleinement.
Si vous décidez de vous lancer dans l’aventure du “sans culotte”, voici quelques points de vigilance à garder à l’esprit.
Vérifiez toujours l’opacité de vos tenues, notamment à la lumière. Certains tissus peuvent devenir transparents dans certaines conditions. Préférez les doublures si nécessaire.
Soyez vigilante avec les jupes et robes courtes, surtout les jours de grand vent. Vous pouvez opter pour des shorts intégrés ou des jupes-culottes pour plus de sécurité.
Emportez toujours avec vous des lingettes intimes et du savon doux pour pouvoir vous rafraîchir en cas de besoin, notamment lors de longues journées hors de chez vous.
Le choix de ne pas porter de culotte peut s’adapter à toutes les saisons, avec quelques ajustements.
C’est la saison idéale pour expérimenter le “no panties”. Les vêtements légers et amples permettent une bonne aération. Attention toutefois aux coups de soleil sur les parties sensibles si vous portez des tenues très courtes !
Contrairement aux idées reçues, ne pas porter de culotte peut tenir chaud. L’absence de tissu mouillé par la transpiration contre la peau évite la sensation de froid. Privilégiez les collants en laine ou les leggings thermiques.
Jouez sur les couches de vêtements pour vous adapter à la météo changeante. Une jupe longue sur un legging sans culotte offre à la fois confort et protection contre les variations de température.
Porter ou non une culotte au bureau est une question délicate qui dépend de nombreux facteurs.
Certains environnements de travail sont plus propices que d’autres au “no panties”. Dans un cadre créatif et décontracté, cela passera plus facilement inaperçu que dans un milieu très formel.
Si vous optez pour le “sans culotte” au travail, privilégiez des vêtements couvrants et peu moulants. Evitez les tissus trop fins ou transparents qui pourraient créer un malaise en cas de transpiration.
La plupart des femmes préfèrent rester discrètes sur leur choix de ne pas porter de culotte au travail. D’autres l’assument ouvertement comme un choix personnel qui ne regarde qu’elles. A vous de voir ce qui vous met le plus à l’aise.
Choisir de ne pas porter de culotte peut susciter diverses réactions dans votre entourage. Comment y faire face ?
Certaines personnes seront simplement intriguées et vous poseront des questions sur votre expérience. C’est l’occasion d’échanger et de faire évoluer les mentalités sur ce sujet encore tabou.
D’autres pourront réagir négativement, par pudeur ou préjugés. Rappelez-leur que c’est un choix personnel qui ne concerne que vous et n’affecte en rien votre valeur ou votre moralité.
La plupart du temps, personne ne remarquera que vous ne portez pas de culotte. C’est un détail intime qui n’a pas à être commenté par les autres.